miércoles, 23 de enero de 2008

PEUPLE MAPUCHE : A L’OPINION PUBLIQUE BELGE

Rassemblement de soutien à la lutte du Peuple Mapuche

Vendredi 25 Janvier à 17h

Ambassade du Chili
Rue des Aduatiques, 106
1040 - Bruxelles

Après 15 ans les gouvernements successifs de transition n’ont pas réussi à changer l’héritage institutionnel de Pinochet; ils ont laissé la porte grande ouverte aux multinationales. Le territoire Mapuche, peuple originaire du Chili, continue à être spolié au bénéfice des entreprises. La résistance (récupération des terres) est criminalisée et réprimée en utilisant la loi anti-terroriste dictée pendant la dictature.

Aujourd’hui, le peuple Mapuche est sauvagement réprimé :

  • Leurs dirigeants emprisonnés
  • Leur territoire militarisé
  • Un « comando » paramilitaire est réactivé avec l’objectif de provoquer des attentats contre les communautés Mapuches

Pour améliorer les conditions d’emprisonnement les Mapuches ont réalisé la plus longue grève de la faim de l’histoire du Chili, Patricia Troncoso a dépassé les 100 jours de grève, elle est au seuil de la mort. Elle est en isolément et interdite de rencontrer sa famille et les institutions des droits de l’homme.

Inflexible, le gouvernement de Madame Bachelet n’a pas donné de réponse à ses revendications légitimes.

Nous, le Collectif de solidarité avec le peuple Mapuche en Belgique, nous demandons :

  • Une réponse immédiate à la situation d’urgence de Patricia Troncoso.
  • Libération de tous les prisonniers politiques Mapuches, révision de leurs procès et application des accords internationaux en matière de droits des peuples indigènes.
  • Fin de l’occupation militaire de leurs territoires; fin de la situation de conflit permanent et des mesures arbitraires de la police avec des contrôles et des perquisitions, ont laissé déjà des blessés et deux morts.
  • Dérogation de la loi antiterroriste et le respect du droit international concernant les peuples originaires et en spécial la convention 169 de la OIT.

Seulement votre solidarité aidera à rendre justice à nos frères Mapuches.


Collectif de solidarité avec le peuple Mapuche en Belgique

martes, 22 de enero de 2008

Manana vient d'être embarquée ( 4 h 20)



ALERTE URGENT ALERTE URGENT ALERTE URGENT
Manana vient d'être embarquée ( 4 h 20)
Vol direct au départ de ROISSY - CDG
Roissy - TBILISSI 11 h 10
Plus çà va, plus ils mentent !
Il faut inonder les médias des saletés qu'ils sont en train de commettre
Une famille déjà décimée, aujourd'hui brisée !
Manana LAPANASCHVILLI laisse en France les deux enfants de son frère assassiné et le petit neveu de 15 mois dont elle s'occupait pendant que sa mère était en stage
Que retrouvera t-elle à son arrivée en Géorgie ?
TOUTE SA FAMILLE a disparu, elle même a subi de graves sévices qu'elle craint d'avoir à affronter à nouveau : on n'a pas besoin d'être "sûrs" de ce qu'elle raconte pour le croire : l'hôpital de Vesoul où elle était suivie l'attesterait.
Elle arrivera à TBILISSI au mois de janvier , sans aucune adresse où se réfugier, sans argent, sans vêtements même !
BRAVO !!!
Ces actes odieux s'inscrivent dans la mémoire de l'histoire de notre pays.
Encore une fois les mensonges et la politique des quotas prévalent
Qui a dit: "Chaque fois qu'une personne est poursuivie ou maltraitée dans le
monde, pour moi, elle est française, parce que la France est la patrie des droits de l'homme".
C'est Nicolas Sarkozy, Président de la République Française, le 24 août 2007, à Arcachon, cité par le Canard Enchaîné du 29 août 2007.
Et le même récidive à Sofia :
« Chaque fois que quelqu'un est
humilié, est persécuté, est opprimé, il devient automatiquement français »
(cité par Libération du 5 octobre 2007).
Ce matin, les forces de police gardaient l'entrée du CRA de Metz, encadrant les quelques militants venus "pour l'occasion" .
L'annonce du laisser passer manquant aurait été une bonne nouvelle si l'on n'était pas dans une logique où quoiqu'on fasse, le pouvoir en place n'a plus aucune notion de la personne , ni plus aucune morale
Ces mensonges sont en dessous de tout et participent bien d'une politique de quotas, indigne de ce que devrait être la République avec tout ce que cela sous entend comme valeurs.
Quoiqu'il en soit, nous dénoncerons sans relâche ces pratiques indignes , nous garderons la mémoire de ces êtres "lapidés"," proprement", "soft", par le pouvoir en place
Et quoiqu'on dise, les exécutants , ceux qui laissent faire sans rien dire , ceux qui ouvrent et ferment les portes à clef d'un geste sec, ont les mains tâchées : que l'histoire le garde en mémoire afin de faire évoluer les générations futures vers plus d'humanité
Aujourd'hui, on ne s'empêchera malheureusement pas de faire de plus en plus le rapprochement avec d'autres époques , pas si lointaines...
isabelle mire

Fax ministère Hortefeux : 01 55 55 49 20 Standart 01 77 72 61 00
Mail : Conseiller du ministre : patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr
Directeur de cabinet : thierry.coudert@iminidco.gouv.fr
Directeur-adjoint : guillaume.larrive@iminidco.gouv.fr
Conseillers techniques : sabrina.belkhiri-fadel@iminidco.gouv.fr;geoffroy.didier@iminidco.gouv.fr

CHILI :PATRICIA TRONCOSO EST SUR LE POINT DE MOURIR.

20 janvier 2008


Selon le diagnostic d'une commission de médecins indépendants, Patricia Troncoso est sur le point de mourir.

La doctoresse Berna Castro qui a examiné, avec une équipe de médecins indépendants, Patricia Troncoso à l'hôpital de Chillan a déclaré : " elle est en grave, très grave danger de mort". Toujours selon la doctoresse, Patricia Troncoso peut mourir à tout instant, elle en est à l'étape trois, c'est à dire le niveau maximum de gravité.

Elle a expliqué que cette fin de semaine elle a subit une très grave déficience immunitaire, et que ce paramètre implique qu'elle est à chaque instant plus proche d'un dénouement fatal. Elle a enfin ajouté, que, au contraire de ce que disent les rapports officiels concernant la gravité de Patricia Troncoso, les médecins de la gendarmerie maintienne la prisonnière politique dans une salle où il n'y a pas de moniteurs cardiovasculaires et pas d'équipe de réanimation.

Pour la doctoresse Berna Castro, le mieux serait qu'elle soit transférée à Santiago, « parce à Chillan elle est isolée, et souffre de tortures et pressions, les gendarmes installent, par exemple, une table dans sa chambre et mangent devant elle ». http://www.mapuches.org

DECLARATION DE LA CHEPA A SON 100EME JOUR DE GREVE DE LA FAIM

Hôpital de Chillan, 18 janvier 2008,


« A mon peuple mapuche aimé et à tous les peuples exploités et opprimés »

« Je suis ici et continue de me battre contre l’état oppresseur… tout comme vous. Chaque jour et chaque nuit, non avec ma force si non qu’avec la force et le courage que vous me donnez.

Chers frères de quoi nous accusent-ils ?

De quoi sommes nous coupables ?

Nous avons seulement cherché à obtenir justice, une justice que l’envahisseur nous a toujours nié.

De quoi nous accusent-ils donc ?

De ne pas céder face à leur arrogance qui aujourd´hui, une fois encore, nous frappe, nous assassine, et nous incarcère. Aucun d’entre nous n’a perdu la mémoire. Chacun d’entre nous a résisté, tout au long des années, à l’exploitation et aux expulsions.

Chacun d’entre nous continu d’écouter au fond de lui, la voix de son grand père, de sa grand-mère, qui nous ont conté comment se sont passés les saccages.

Chacun d’entre nous, a, aujourd’hui un motif pour continuer à lutter et pour résister, avec le courage des vieux combattants, avec leur loyauté, leur vaillance, et aussi, leur sagesse.

Chacun d’entre nous est responsable, responsable de la défense de tous ceux qui généreusement luttent pour appuyer le peuple mapuche, les communautés et le peuple pauvre et exploité. Amis, continuons d’avancer, plus unis que jamais pour défendre nos droits à la terre et la liberté.

Courage mes frères, courage mes soeurs.

Où il y a des coligues, des coligues naîtront, si un tombe, dix se lèveront….. »

AMULEPE TAIÑ WEICHAN MARRICHIWEU


Patricia Troncoso, hôpital de Chillan.

LETTRE OUVERTE DE PATRICIA TRONCOSO A MON CHER PEUPLE

A mon cher peuple, à chacun de mes chers lamuen, aux mamans de Matias et d’Alex :

Je veux exprimer ma plus profonde tristesse pour la mort du Weichafe Matias Catrileo Quezada. Notre lamuen a offert la générosité de sa jeunesse et de chacune de ses vertus, qu’il n’a pas hésité à mettre au service de son peuple.

Aujourd’hui est un jour de deuil, non seulement pour le peuple Mapuche, mais aussi pour tous les autres peuples qui veulent briser les chaînes de l’oppression du système économique immoral et inhumain, celui-ci qui nous soumet, qui nous appauvris et qui nous exploite.

Matias, tout comme Alex Lemun, que j’ai connus tous les deux, sont l’exemple que notre peuple doit se doit de continuer de nourrir, qu’il doit se lever à nouveau et se défendre. Chacun de nous sommes responsables du futur de la lutte de notre peuple, nous sommes ceux qui ont participé à retrouver l’espoir d’un futur meilleur pour nos jeunes et nos enfants.

Chaque prisonnier politique Mapuche témoigne au quotidien que cette lutte n’est pas celle de quelque uns, mais de tous et que la terre retrouve la vie de ceux à qui elle a donné naissance.

Merci lamuen Matias Catrileo, merci Alex Lemun. Votre lutte est un exemple de valeur et de loyauté à la terre et à ses gens.

Patricia Troncoso Robles
(Depuis l’hopital de Angol, à 86 jours de grève de la faim)

LETTRE DE PATRICIA TRONCOSO A LA PRESIDENTE DU CHILI DITE, LA CHEPA ( LA LIONNE)

Je souhaite signaler et clamer que la grève de la faim que j’assume jusqu’à ce jour, je vais la poursuivre et ceci est un message que j’adresse à M. Christian Dulansky, secrétaire régional du ministère de la Justice. J’ai déjà perdu 20 kilos et demi mais je ne m’arrêterai pas et ne ferai pas de pause car, l’an dernier, ce même gouvernement de la Concertation nous a trompés. Il a envoyé deux de ses sénateurs avec la signature et l’engagement de plusieurs députés et sénateurs qui ont proposé un projet de loi pour réparer l’injustice que ces mêmes gouvernements de la Concertation ont commis à l’encontre de notre Peuple en nous condamnant avec des lois hautement répressives héritées de la dictature militaire de Pinochet.

Face à cette situation, je suis disposée à poursuivre la grève et à soutenir aussi Monseigneur Camilo Vial car cet évêque a été aussi, l’an passé, notre garant et il a cru - comme nous - à ce fameux projet de loi. Nous, avec l’église et les grévistes, nous avons été victimes de notre naïveté face à ceux qui ne nous ont accordé de liberté. Cette année ne se passera pas ainsi. Cette année, en ce qui me concerne, j’irai jusqu’à la fin et si ma mort est utile pour la libération des prisonniers, je continuerai.

Le gouvernement (chilien) est l’unique responsable de toutes les injustises qui ont été commises pendant toute cette période, pas seulement avec l’emprisonnement de nos dirigeants mais aussi avec la persécution et les violentes répressions qui se sont abattues sur nos communautés en utilisant tous types de prétextes et de mensonges pour les justifier.

La dernière excuse qu’ils ont trouvée pour perquisitionner nos communautés a été le prétexte de la recherche d’un miltant du groupe Lautaro, prétendûment réfugié dans nos communautés. Cela leur a permis de saccager les maisons, d’arrêter des membres des communautés et devant cette situation, personne n’a réagi.

Je souhaite demander à Mme Bachelet : que ressentez-vous, Madame la Présidente ? Vous avez été torturée ? Et aujourd’hui quel plaisir ressentez-vous de nous torturer à votre tour ? Comment vous sentez-vous quand il y a des personnes qui ont déjà fait 65 ou 66 jours de grève de la faim - je ne sais plus depuis combien de jours on est en grève de la faim, mais je sais que chaque jour, un peu de notre vie s’en va. Que ressentez-vous ?

Madame la Présidente, vous ne nous reconnaissez pas comme prisonniers politiques, même à l’étranger ? Pourquoi croyez-vous que nous sommes prisonniers de votre gouvernement ? Savez-vous pourquoi ? Parce que nous sommes en réalité ceux qui sont en train de retarder l’expansion et le renforcement des riches et vous, Madame, vous êtes en faveur des riches, en faveur des entrepreneurs. Parce qu’aujourd’hui toute personne qui se mobilise subit de terribles violations du droit de dire ce que l’on pense de s’exprimer comme on le souhaite. Je ne suis pas disposée à participer à votre jeu. Je ne crois pas en votre gouvernement ni en vos bonnes intentions car vous nous avez tourné le dos à nous tous, les pauvres, car vous êtes en faveur de la classe dominante. La classe qui régit les lois, les tribunaux et toute l’économie de ce pays.

Quel dommage, Madame, que vous ayez oublié toutes ces souffrances. Quel dommage, Madame, que vous ayez oublié les mauvais traitements, que vous ayez oublié tout ce que signifie la prison politique et la mort de tant de gens. Peut-être cela vous servira-t-il de référence mais sachez qu’avec l’attitude arrogante de votre gouvernement, de vos représentants, aujourd’hui, vous nous torturez, vous nous condamnez à une mort silencieuse. Vous nous condamnez à une faim que nous ressentons, jusqu’à pleurer d’être affamé sachant que nous ne pourrons pas nous arrêter, comme l’an dernier, tant que nous n’aurons rien obtenu de concret.

Premièrement, vous le savez : arrêtez la répression dans les communautés, chassez vos policiers, chassez vos carabiniers qui assiègent les communautés. Envoyez-les en ville pour arrêter la délinquance. Les carabiniers doivent cesser d’être des gardes forestiers et cesser d’être au service des riches pour que ceux-là puissent continuer à exploiter des terres qu’ils nous ont volées et usurpées.

Deuxièmement, nous demandons la révision du procès de Poluco-Pidenco. Vous savez que vous avez appliqué la loi antiterroriste aux dirigeants d’Ercilla pour pouvoir minimiser leurs revendications de terres. Nous n’avons jamais mis le feu à la propriété, vous le savez, mais nous avons été condamnés à dix années et un jour de prison. Entre-temps un jugement a acquitté des “comuneros mapuche” pour le même délit et récemment, au mois de mars, un autre dirigeant mapuche a été condamné pour un simple incendie. Vous savez cela ? Il me paraît surprenant, pour le moins, qu’un même délit ait été interprété différemment selon les juges. Pour l’un des juges, nous étions des terroristes, pour l’autre, il n’était pas question de terrorisme et personne n’était coupable, pour le troisième juge, le delit a été considéré comme un simple incendie. Nous exígeons que la qualification de terrorisme soit retirée dans le cas de simples incendies délictueux. Madame, ce sont les mêmes lois de Pinochet que vous continuez d’utiliser pour réprimer le peuple mapuche.

Troisièmement, pendant notre détention, nous avons été qualifiés comme des prisonniers modèles, c’est le cas de Jaime Marileo, comme c’est le mien, Patricia Troncoso, et aussi celui de mon frère, Juan Millalen qui a été jugé deux fois, ce qui est un fait historique. Savez-vous que la Constitution établit que personne ne peut être jugé deux fois pour le même délit. Juan Millalen a été condamné deux fois pour le même délit. Nous demandons le minimum : sortir les fins de semaine pour retourner dans nos foyers et retourner à nos vies. Cessez de nous prendre en otages ici, otages souffrant de la faim, de l’angoisse et de celle de nos familles, car nous ne sommes pas les seuls prisonniers dans cette situation.

Ce sont là mes dernières paroles qui peut-être vont sortir dans la presse car je ne me sens pas en bonnes conditions, Madame la Présidente, vous devez être au courant. Tous les jours vous recevez des rapports médicaux dans votre bureau, et les dépêches des responsables de la prison (d’Angol).

J’attends que vous fassiez votre travail, celui pour lequel les Chiliens vous ont élue, celui pour lequel les Chiliens vous ont soutenue, pour faire quelque chose de valable pour notre peuple mapuche... mais que vous n’avez pas fait.

Liberté pour tous les prisonniers politiques : la Longko Juana Calfunao qui a été trahie quand on lui a proposé la liberté pour elle et sa famille si elle arrêtait sa grève de la faim, promesse qui n’a pas été tenue.

Liberté pour la famille de Juana Calfuanao, liberté pour Waikilaf Cadin Calfunao qui se trouve dans une prison de haute sécurité à Santiago (à 800 km de sa communauté).

Liberté à tous les Peñi (frères mapuche) et les Lamien (sœurs mapuche) qui sont détenus dans diferentes prisons du pays car eux aussi méritent la liberté et un jugement équitable.

Dans ce gouvernement “démocratique” on a pratiqué la torture, on a torturé pour faire avouer et dénoncer d’autres Mapuche. Je parle précisément du cas d’Hector Llaitul, qui est membre, comme il l’a dit, de la Coordinadora Arauco Malleco (CAM). Il a été jugé avec des témoins qui ont été torturés et les Organisations de Défense des droits de l’homme en ont bien connaissance.

Nous espérons que cette fois, la table de négociation aboutira à un résultat concret, parce que les Mapuche ont une seule parole, et vous n’en avez pas.

lunes, 14 de enero de 2008

RASSEMBLEMENT EN SOUTIEN À LA LUTTE DU PEUPLE MAPUCHE ! BRUXELLES - BELGIQUE


Mercredi 16 Janvier à 17h
Face au siège du Parti Socialiste Belge

Boulevard de l’Empereur 13
Bruxelles 1000








  • Nous demandons l’arrêt de la répression contre les communautés Mapuches et une enquête sur la mort de Matías Catrileo.
  • Nous exigeons que le PS Belge cesse leur soutien au gouvernement chilien de la socialiste Michelle Bachelet parce que celui-ci viole les traités internationaux concernant les Droits de l’Homme et le respect aux peuples indigènes.

Comité du soutien de la lutte du peuple Mapuche