martes, 27 de mayo de 2008

GRÈVE DE LA FAIM DES SANS PAPIERS LATINO-AMERICAINS Á BRUXELLES


Voir:
Grève de la faim des sans papiers latino-américains á Bruxelles

Article de José Gregorio

Maison de l'Amérique Latine, Ixelles, ce lundi 19 mai 2008, le Comité Latino-Américain Pour la Régularisation des sans papiers tenait une conférence de presse expliquant l'occupation des locaux et le début d'une grève de la faim illimitée.

Suite a l`occupation ce jeudi 15 mai 08 des locaux de l`Asbl Maison de l`Amérique Latine par des Péruviens, Chiliens, Equatoriens, Brésiliens, Uruguayens, Salvadoriens etc. le CLPR, comité latino-américain pour la régularisation des sans papiers, a tenu une conférence de presse pour annoncer le début d`une grève de la faim illimitée débutant ce lundi 19 mai.

Le CLPR est membre de la Coordination Nationale des Sans Papiers, CNSP. Nous avons rencontré et interviewé plusieurs grévistes de la faim, ils sont 5 a démarrer la grève de la faim dans un premier temps.

Ils vivent et travaillent en Belgique depuis de nombreuses années, sont bien intègres dans la société, avec parfois des enfants nés en Belgique et ayant même la nationalité belge. Certains ont même des petits enfants et déclarent évidemment que leur vie et leur futur sont ici et refusent de partir.

Le Comité latino-américain se bat depuis des années et veut marquer sa solidarité avec les actions de grève de la faim menées dans plusieurs églises (Beguinage, Forest, rue Royale, etc...)
Devant l`immobilisme du monde politique, l`action a pour but d`ouvrir une négociation rapide avec le Ministère du Travail et de l`Immigration, jusqu`a l`obtention des papiers.

L`avocat des sans-papiers a explique le contexte légal et les critères de régularisation (-ancrage local durable en Belgique, présence au 31 mars 07, circonstances exceptionnelles.)Voir vidéo en annexe à suivre sur le site.

Malgré l`injustice, l`insécurité et l`inhumanité de la situation, les Droits de l`Homme ne pèsent pas lourd devant la frilosité procédurière de nos politiciens qui semblent craindre de légiférer trop clairement.

Presque dix ans après la mort de Semira Adamu, étouffée lors de son expulsion dans un avion de la Sabena, et tout récemment le jeune Camerounais qui a failli subir le même sort dans une tentative d`expulsion le 26 avril 08 dans un vol commercial de SN Brussel... Devant les protestations et surtout les enregistrements vidéos de plusieurs passagers, il allait être évacué de l`avion avec d`ailleurs les témoins indésirables !!

Quelques jours plus tard, Ebenizer Sontsa se "suicidait" au centre ferme de Merkplas.

Pas de chance, il n`était pas tibétain...

lunes, 26 de mayo de 2008

UNE FAMILLE DETRUITE SUITE AUX POLITIQUES INHUMAINES CONTRE LES IMMIGRES



Le père et le fils expulsés, la mère en prison
administrative pour étrangers et en grève de
la faim, la fille, lycéenne, livrée à elle-même.


C'est le gâchis auquel aboutit la politique inhumaine de messieurs Sarkozy et Hortefeux.
La famille est originaire d'Ossétie du Sud, un minuscule territoire (70 000 habitants) dont la Géorgie conteste l'indépendance et dont la population fuit dès qu'elle le peut. Mme Daredjan BERAVA, professeur , Mr Bessik TCHALATACHVILI, et leurs deux enfants Valérian 19 ans et Nina 18 ans, sont arrivés à Poitiers en 2006. Ils ont demandé l'asile qui, comme dans plus de 90% des cas aujourd'hui, leur a été refusé. U n recours à la Cour Nationale du Droit d'Asile a été faite où la date de l'audience est fixée le 3 juin 2008. Seule Nina pourra s'y rendre , son père et son frère ont déjà été expulsés. Nina et sa mère sont sans nouvelles d'eux depuis lors. Arrêtée pour la troisième fois cette année le 9 mai, Madame Daredjan BERAVA a été placée en rétention à Paris, dans l'île de la Cité. Elle a déjà subi une tentative d'expulsion le 23 mai 2008 au cours de laquelle elle a été brutalisée. Elle est maintenant en grève de la faim.
Nina a reçu une OQTF le lendemain de son 18 ème anniversaire, le 27 décembre 2007. Cette excellente élève du lycée Aliénor d'Aquitaine à Poitiers se débrouille seule soutenue par ses professeurs. On imagine dans quel état psychologique et de frayeur elle se trouve: son père et son frère ayant disparu, sa mère en prison administrative et menacée de bannissement !
Il faut que la politique de brute de M. Hortefeux cesse ! Qu'il cesse d'exiger des fonctionnaires de police et des préfectures des missions déshonorantes. Quelle serait l'impérieuse nécessité qu'il y aurait à persécuter ainsi une famille ? Le délire doctrinaire, ça suffit !
Il faut empêcher ça et faire savoir aux autorités compétentes en matières d'inhumanité ce qu'on en pense.
resf 86 sylvie catala 06 62 95 54 16

Préfecture de POITIERS (adresse - tel -fax - mail )
7, place Aristide Briand86000 POITIERS (France)Téléphone : (33) 05 49 55 70 00Télécopie : (33) 05 49 88 25 34
prefet : mailto:bernard.fragneau@vienne.pref.gouv.fr/t_blank
service eloignement : marie-laure.bonnet@vienne.pref.gouv.fr
tel service eloignement pref 86 : (33) 05 49 55 69 84
Fax ministère Hortefeux : 01 77 72 61 30 Standard 01 77 72 61 00
Conseiller du ministre : patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr
Directeur de cabinet : thierry.coudert@iminidco.gouv.fr
Directeur-adjoint : guillaume.larrive@iminidco.gouv.fr
Conseillers techniques : sabrina.belkhiri-fadel@iminidco.gouv.fr et
geoffroy.didier@iminidco.gouv.fr
à Matignon :
http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire
Elysée : http://www.elysee.fr/ecrire/index.html
Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet@elysee.fr

jueves, 22 de mayo de 2008

Aribert Heim, ciminel nazi serait au CHILI




La fille de HEIM, pharmacienne conque sous le nom de WALTRAUT BÖSER, habiterait avec ses trois enfants à Puerto Varas, localité proche de Puerto Montt au sud du Chili.
En février dernier, la justice chilienne a reçu la deuxième demande de capture internationale concernant l’ex officier nazi. La police allemande a visité la zone l’année dernière sans trouver des traces de HEIIM. Mario FEFERBAUN, président de la Fondation Mémoire de l’Holocauste, a affirmé à l’Agence Juive de Nouvelles (AJN), qu’il « manque une politique d’Etat » pour les recherches des criminels nazis cachés en Amérique du Sud. « Pendant une époque, en Argentine il n’était pas possible de faire extrader les officiers nazis car il se considérait qu’il s’agissait des délits politiques » a expliqué FEFERBAUN





Ni oubli ni pardon
de Dany Baz[
Histoire et Actualité]






Résumé du livre
Il s'appelle Aribert Heim. Il est l'un de ces nazis qui, après la guerre, sont passés entre les mailles de la justice et ont disparu dans la nature. Médecin de formation, surnommé le 'docteur de la mort', il fut le bourreau du camp de concentration de Mauthausen, torturant, assassinant et faisant subir à ses 'cobayes humains' les plus monstrueuses 'expériences scientifiques'. Aujourd' hui encore, la tête du 'dernier grand nazi' est mise à prix, et les polices du monde entier le recherchent. On le dit en Egypte, en Uruguay, au fin fond de l'Amazonie, en Espagne, en Argentine... Peine perdue. Car Aribert Heim est mort, depuis plus d'un quart de siècle. Au début des années 1980, Dany Baz, pilote de l'air dans l'armée israélienne, rejoint une mystérieuse organisation aux Etats-Unis appelée 'La Chouette'. Oeuvrant dans la clandestinité et l'illégalité les plus totales, elle bénéficie néanmoins de l'appui d'individus très haut placés (CIA, FBI, services secrets israéliens.. .). 'La Chouette' a été créée par un rescapé de Mauthausen ayant fait fortune dans le pétrole en Alaska, et qui finance l'opération par tranches de 6 millions de dollars (somme symbolique pour rappeler les six millions de juifs victimes de l'Holocauste). Après avoir gardé le silence pendant plus de vingt-cinq ans, Dany Baz raconte au jour le jour la longue traque du 'docteur de la mort'.

miércoles, 21 de mayo de 2008

Envers et contre tous les droits !A Gray (Haute Saône) la famille tchétchène Aoucheva (5 enfants) expulsée ce matin!


Contacts sur ce dossier RESF 70 Patrice Salzenstein 06 16 63 54 32


RESF Gray Patrice M . 06 84 17 87 78

Envers et contre tous les droits !A Gray (Haute Saône) la famille tchétchène Aoucheva (5 enfants) expulsée ce matin!

Laëla Aoucheva (née en 1973, arrivée en France en novembre 2007), son mari Ayub Aouchev (né en 1972, arrivé en France le 25 mai 2007) et leurs 5 enfants (de 3 à 12 ans) sont arrivés de Tchétchénie via la Pologne. Laëla Aoucheva a fui la Tchétchénie en 2004 après que son véhicule ait été écrasé par un char Russe, le conducteur tué, et elle blessée légèrement près de l'oeil, aux cotes et à la jambe. Elle devait être opérée en juin. Ayub Aouchev a dû fuir aussi lorsqu'il a été rattrapé dans la forêt et subi alors diverses violences (coups sur le crâne).Plusieurs certificats médicaux attestent de la fragilité et de la détérioration de leur état de santé.Les 5 enfants sont scolarisés à Gray, 2 en maternelle, 2 en primaire et l'aînée au collège.Première arrestation le 19 mars 2008, en même temps qu'une autre famille tchétchène. Toutes deux sont transportées et mises en rétention à Oissel d'où elles sont libérées deux jours plus tard. Pour les Aouchev, le JLD statue sur l'atteinte à la vie des enfants que constituerait une expulsion et donne ainsi tort à la préfecture de Haute Saône qui ne lâche pas. Elle fait appel, sans résultat pour Laëla, gagne pour Ayoub qu'elle assigne à résidence. Nouveau recours : la préfecture perd à nouveau le 4 avril, Ayoub est libéré du pointage quotidien. La bataille juridique se poursuit entre l'avocat et la préfecture, c'est Dublin 2 contre le respect du droit français. L'avocat dépose un recours en référé suspension qui doit être jugé le 30 mai. La solidarité locale joue à fond pour protéger la famille, mais la tension est très lourde, dure à supporter pour la famille, et particulièrement pour la maman, dont le 15 mai, un certificat de santé très complet du CHU de Besançon atteste l'aggravation de l'état de santé. Laëla redoute une expulsion partielle, et à la demande de la famille, les précautions s'allègent et la famille se retrouve réunie depuis huit jours, dans leur appartement, celui là même qu'occupait la famille Raba. La préfecture se doute – t-elle qu'elle risque à nouveau de perdre sur le fond ? Mercredi 21 mai 08, jour des enfants, dès 6h moins le quart, les gendarmes sont en bas de l'immeuble.A 6 heures ils pénètrent, et en 40 minutes la famille est embarquée pratiquement sans bagages par 5 véhicules de gendarmerie, 19 gendarmes, et conduite à Dole (39) sans doute à l'aéroport de Tavaux 8h 22 : Laëla parvient à passer un coup de fil. La famille est à bord d'un avion sans doute privé, spécialement affrété, le tout aux frais des contribuables.Persécutions, acharnement, violence psychologique dévastatrice dans cette arrestation soigneusement préméditée, organisée et menée de bout en bout avec le maximum de secret. 19 gendarmes affectés à la réussite d'une opération de destruction, à l'arrachement de toute une famille à son quartier de voisins solidaires et de soutiens qui jour après jour les ont aidés à retrouver un peu d'humanité. 5 chaises vides à l'école, et que répondra-t-on aux questions des copains de classe ? La chasse aux familles bat son plein : négation du droit à la santé, violation du droits des enfants à une scolarité régulière et suivie, mépris du droit français et des procédures engagées Ceux qui étaient là, accourus au petit matin, ne sont prêts d'oublier l'extrême dignité des parents, leurs mots de remerciements, les cris et le regard des enfants embarqués dans les véhicules des gendarmes.15 heures : La famille AOUCHEVA a été remise à la police polonaise. Depuis, son portable ne répond plus. Préfecture de Haute-Saône : 03 84 77 70 00 Fax : 03 84 76 49 60Mail : prefecture@haute-saone.pref.gouv.fr http://www.haute-saone.pref.gouv.fr/ Fax ministère Hortefeux : 01 77 72 61 30 Standard 01 77 72 61 00Conseiller du ministre : patrick.stefanini@iminidco.gouv.frDirecteur de cabinet : thierry.coudert@iminidco.gouv.frDirecteur adjoint : guillaume.larrive@iminidco.gouv.frConseillers techniques : sabrina.belkhiri-fadel@iminidco.gouv.fr geoffroy.didier@iminidco.gouv.frMatignon : http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrireElysée : http://www.elysee.fr/ecrire/index.htmlMaxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet@elysee.fr

sábado, 17 de mayo de 2008

ICAD SOLIDARISE AVEC LA PALESTINE



COMITE INTERNACIONAL CONTRE LES
DISPARITIONS FORCEES ET LA TORTURE



ICAD salue la lutte du peuple palestinien pour sa liberté, pour sa culture, pour son territoire, pour son droit à vivre libre.

L’état sioniste d’Israël ne pourra jamais faire taire les cris de liberté du peuple palestinien.

Nous soutenons le combat de la Palestine et nous leur offrons notre solidarité.

Nous demandons aux organisations internationales de protection des Droits de l’Homme d’intervenir efficacement pour dénoncer et faire condamner l’état israélien suite à sa politique d’extermination et d’anéantissement contre le peuple palestinien.

Nous demandons que le territoire palestinien soit rendu à ses habitants avec les frontières existantes avant la guerre de 6 jours.

Nous exigeons le respect pour ce peuple qui n’a jamais perdu sa dignité, qui a continué à lutter dans une guerre inégale contre le géant sioniste.

VIVE LA LUTTE DU PEUPLE PALESTINIEN !


ICAD France ICAD Belgique

ICAD Amérique Latine ICAD Bureau International


Paris, le 16 mai 2008



icadfrance@free.fr
Maison du Citoyen, 16 rue du Père Aubry, 94120 Fontenay sous Bois

viernes, 16 de mayo de 2008

MARIO LIBÉRÉ !

MARIO LIBÉRÉ !
Compañeros, amies et amis, un tout grand merci !Nous sommes heureux de vous annoncer que Mario Martinez, de l'Association Paysanne de la Vallée du Cimitarra (ACVC), Colombie, vient d'être libéré. Nous tenons donc à remercier toux ceux et celles qui ont signé la pétition en faveur de sa libération.Cependant, d'autre membres de cette association sont encore en prison et la libération de Mario doit être pour nous un encouragement à poursuivre la lutte. Encore un effort !
SIGNEZ POUR LA LIBERATION DES AUTRES DE L' ACVC !COMPAÑEROS ET AMIS Recevez un salut cordial et fraternel de la part de l' Asociación Campesina del Valle del río Cimitarra (ACVC), l'Association Paysanne de la Vallée du fleuve Cimitarra. Comme vous le savez, l'ACVC est une organisation sociale paysanne, démocratique et légalement constituée, qui étend son champs d'action sur le nord-est de la région de Antioquia, le sud de celle de Bolívar et sur la vallée du río Cimitarra, tous situés dans le Magdalena Medio colombien; nous sommes une association qui lutte depuis plus de 10 ans pour le droit à la vie, à la terre pour les paysans et à l'investissement social dans notre région.Fidèle à ces principes, l'ACVC a été historiquement et systématiquement persécutée par les gouvernements successifs qui se sont uniquement occupés à servir les intérêts latifundistes et mafieux dans la région; le gouvernement d'Álvaro Uribe Vélez a encore amplifié le mouvement. L'ACVC a souffert de persécussions, de déplacement forcé de personnes, d'assassinats de paysans et de leurs leaders, de détentions arbitraires, de dénonciations judicières corrompues, et, aujourd'hui, elle entre tristement dans une nouvelle phase de persécussion gouvernementale : nos compañeros Andrés Gil, Miguel González Huepa y Ramiro Ortega sont toujours réduits à la détention à la Prison Modèle de Bucaramanga, sous l'accusation de rébéllion. De plus, des mandats d'arrêts courrent toujours contre ce qui reste des cadres de l'ACVC: Luís Carlos Ariza, Gilberto Guerra, Miguel Cifuentes, Wilson Vega et Eladio Polo. Ceci est à nouveau une démonstration claire de la part du gouvernement d'Uribe et sa politique de sécurité démocratique d'en finir avec le Mouvement Paysan et tous ses dirigeants. C'est pourquoi l'ACVC a décidé de lancer une campagne de solidarité qui veut rendre public son travail légitime pour la défense des droits de l'Homme dans la région et la luttre pour la terre à travers de l'exemple des Zones de Réserve Paysannes (Zona de Reserva Campesina), ainsi que dénoncer la persécussion étatique contre l'ACVC et obtenir la libération immédiate de nos cadres emprisonnés.
Nous espérons pouvoir compter sur votre paticipation !Cordialement,Álvaro Manzano, ACVCsohttp://prensarural.org/spip/spip.php?mot104lidaridda,http://www.prensarural.org

Donner légitimité et reconnaître les syndicats et les mouvements sociaux.. La Colombiea besoin d'un appui international pour parvenir à une authentique politique de paix, de respect des conventions humanitaires et de dialogue, plutôt que les armes et la guerre.

Paris PREMIERE GREVE DE TRAVAILLEUR(E)S SANS-PAPIERS DANS LE VAL D’OISE

Droits devant !! 44, rue Montcalm 75018 -
Paris PREMIERE GREVE DE TRAVAILLEUR(E)S SANS-PAPIERS DANS LE VAL D’OISE

31 travailleurs et travailleuses sans-papiers sur 102 salarié(e)s de l’entreprise « SOFRABRICK » (spécialiste de l’agro-alimentaire) à Gonesse dans le Val d’Oise (9, Av. Pierre Salvi), ont entamé ce matin à 6 h 00 une grève illimitée pour obtenir leur régularisation.Cette grève, la première dans le Val d’Oise, inscrite dans le mouvement de grèves lancé le 15 avril rassemblant aujourd’hui 1000 travailleur(e)s sans-papiers dans 5 départements d’Ile de France (91, 92, 93, 94, 75), est un coup de semonce adressé au gouvernement qui, manifestement, a décidé de jouer la montre quant aux régularisations. Les préfectures ont ainsi reçu des ordres très clairs pour tenter de freiner le mouvement par le biais d’obstacles administratifs qui n’ont aucune justification quant aux régularisations « carte salarié » découlant de la circulaire du 7 janvier 2008. En ce sens, les 8 régularisations des cuisiniers du restaurant « La Grande Armée » en février et les 29 régularisations obtenues la semaine dernière dans le 92 par les travailleurs sans-papiers du « Café de la Jatte » à Neuilly sur Seine et de « Passion Traiteur » à Colombes prouvent que les préfectures ont les moyens d’activer le processus des régularisations. Le gouvernement, à trop vouloir diluer, joue avec le feu et doit assumer ses responsabilités quant à l’amplification et à l’élargissement quasiment certains du mouvement.

miércoles, 14 de mayo de 2008

APPEL A LA CONFERENCE INTERNATIONALE DE SOLIDARITE

Türkçesi aşağıda



APPEL A LA CONFERENCE INTERNATIONALE DE SOLIDARITE AVEC LES PRISONNIERS POLITIQUES




Les prisons sont parmi les domaines les plus importants dans le cours de l’histoire du développement de l’humanité.

Les prisons qui sont parmi les endroits où la lutte des classes se présente le plus directement, évoquent d’une part la barbarie et la cruauté, mais d’autre part sont des foyers de résistance, d’héroïsme et de la défense des valeurs humaines. Si on met de coté ce qui se passait préalablement, à partir des années 1990, les prisons sont en même temps parmi les principaux domaines où on peut constater l’aggravation de l’agressivité du globalisme impérialiste, dont le pionnier est les Etats-Unis.

Les prisons sont comme des bancs d’essai de l’oppression, de la torture, de la terreur et du despotisme, dont les peuples sont victimes; les prisonniers politiques sont physiquement et psychologiquement soumis à tous ces persécutions. D’autre part la résistance entamée par les prisonniers politiques dans les geôles, qui s’articule de même à la résistance déployée dehors, est une lutte pour s’assumer la dignité humaine et le futur de l’humanité.

Nous organisons en tant que le Comité Européen de Solidarité Avec Les Prisonniers, les 24-25 Mai 2008 à Cologne en Allemagne une conférence internationale pour débattre sur la question des prisons afin de contribuer a la solidarité avec les prisonniers politiques à l’échelle internationale. Notre conférence qui va réunir plusieurs anciens prisonniers, plusieurs représentants des associations de prisonniers, ainsi que ceux d’autres associations intéressées de la Turquie/Le Kurdistan du Nord, de l’Iraq, et de la Palestine, de l’Espagne et du Pays Basque, de l’Italie, des pays Latino-Américains et des pays d’Afrique et de l’Asie avec aussi les contributions écrites de plusieurs qui sont toujours en prison, a pour objectif d’aboutir à ces résultats:

1. Faire le point sur les tortures, les répressions et les méthodes physiques et psychologiques de répression appliqués dans les prisons
2. Partager les expériences et les résistances dans les prisons.
3. Préciser les contributions que nous pourrions faire a la lutte mené dans les prisons, qui représentent une domaine où la lutte de classes est la plus directe et la plus dure; collectiviser les luttes singulières et développer ensemble les moyens de lutte organises en discutant sur les moyens et les formes de la lutte.
4. Contribuer a la solidarité internationale des prisonniers politiques, de leurs familles et de leurs avocats.

Toutes les personnes et les organisations progressistes et révolutionnaires qui sont intéressées aux questions carcérales sont invitées à notre conférence. Ceux qui s’intéressent pour s’inscrire à notre conférence peuvent s’adresser à l’adresse électronique suivante: info@wewantfreedom.org


Comité Européen de Solidarité avec les Prisonniers Libres

P r o g r a m m e

Samedi le 24.05.2008
09.00 – 09.15 Inauguration et information

1ère Séance : L’approche à la question des prisons; le problème carcérale dans le cours de l’histoire.

09.15 – 10.30 Exposées
10.30 – 10.45 Repos
10.45 – 12.00 Débats
12.00 – 13.00 Déjeuner
13.00 – 13.30 Projection de film

2ième Séance: Les méthodes de répression physiques et psychologiques et leurs buts

13.30 – 14.45 Exposées
14.45 – 15.00 Repos
15.00 – 16.15 Debats
16.15 – 16.30 Repos

3ième Séance: Les prisonniers parlent: La lutte et la résistance dans les prisons et les expériences de lutte.

16.30 – 17.45 Exposées
17.45 – 18.00 Repos
18.00 – 19.00 Debats
19.00 – 20.00 Diner
20.00 – 22.00 Activité culturelle

Dimanche le 25.05.2008

4ième Séance: Le rôle des juristes et des familles dans les luttes en prison

9.30 – 10.45 Exposées
10.45 – 11.00 Repos
11.00 – 12.00 Débats
12.00 – 13.00 Déjeuner

5ième Séance: La solidarité internationale et les perspectives de lutte pour l’avenir

13.00 – 15.00 Débats
15.00 – 15.15 Repos
15.15 - 15.30 Discours de clôture
____________________________
Ezilen Göçmenler Kolektifi (EGK)
Collectif des Opprimes Immigres (COI)
Web : http://www.collective-oi.org
E mail : info@collective-oi.org

viernes, 2 de mayo de 2008

HONTE A LA BELGIQUE, A SA POLICE, A LA COMPAGNIE SN BRUXELLES AIR LINES !!!






Bonjour à tous,

Je vous envoie ce message de Mons en Belgique. J'y suis arrivé hier 26 avril 2008 peu après minuit et après avoir été expulsé violemment du vol de SN Bruxelles Air Lines à destination de Kinshassa via Douala et gardé en cellule à l'aéroport de Bruxelles de 11:00 à 22:00 sans manger, ni boire et sans pouvoir contacter ma famille.

Petit compte rendu:

Nous sommes le 26.04.2008, je me rends au Cameroun pour mes vacances. Je pars de Clichy à 5:30 en taxi pour CDG1. Je pars de Paris à 7:40 pour Bruxelles avec un vol SN Bruxelles Air Lines et doit prendre la correspondance pour Douala à 10:40 à l'aéroport de Bruxelles.

Lors de mon entrée dans l'avion entre 10:00 et 10:45, je suis bien accueilli par les hôtesses, je vais rejoindre mon siège, le N° 41H qui se trouve vers le fond de l'avion, à 5 ou 6 rangées de mon siège.
Lorsque j'y arrive, il y a au fond de l'engin à la dernière rangée des hommes habillés en tenue grise et qui essayent de maitriser un homme de couleur noire. Celui-ci se débat et crie : « Au secours, laissez moi, je ne veux pas partir». Les hommes en gris essaient de l'empêcher de parler en l'étouffant. Le jeune homme se débat comme il peut et continue de crier car il y a sur lui 4 colosses en gris. D'autres policiers en civile ont établis un périmètre de sécurité et personne ne peut aller vers le lieu du drame qui se déroule sous nos yeux.

Je me rends compte que c'est une expulsion, l'homme que l'on expulse est toujours maitrisé et étouffé et pousse des cris que l'on n'entend plus bien.

Je me souviens alors de Semira Adamu, une jeune nigériane qui était morte en septembre 1998, il y a 10 ans lors d'une expulsion similaire à celle qui se déroule sous mes yeux dans un avion Sabena.

Quedois-je faire ? Rester sans rien dire comme les autres? Agir ?

En tant que militant des droits de l'homme et des étrangers, je me lève, interpelle l'hôtesse la plus proche de moi proteste en lui disant fermement et à voix haute que ceci est un vol commercial et que je ne saurais voyager dans ces conditions. D'autres passagers jusque là restés calmes se lèvent et protestent à leur tour. Je filme comme d'autres passagers la scène avec mon appareil photo. Devant cette protestation générale, les hommes en gris quittent l'avion avec leur passager.

Quelques minutes plus tard, des policiers montent dans l'avion, trois personnes sont désignées par les policiers en civil, je suis parmi elles. Les policiers nous demandent de quitter l'avion, lorsque je pose la question pourquoi, ils se jettent sur moi, menottes aux mains, coups par ci par là, je saigne, je suis trainé dans les couloirsde l'avion et puis dans les escaliers avant d'être jeter dans un fourgon de la police sans mes 2 valises en soute et ma petite valise de cabine. J'ai quelques bobos sur le visage et les mains blessées par les menottes. De ce fourgon, je remarque qu'une policière a mon appareil photo dans la main et visionne certainement mon petit film de la scène de l'avion.

Une dure et longue journée commence pour moi sous les insultes et les maltraitances des policiers qui m'emmènent au cachot de l'aéroport de Bruxelles.
A 13:35 la police nous libère, nous sommes 2 à ce moment un autre camerounais qui était dans la bande des trois
expulsés et moi. Je n'ai plus vu le troisième, un homme de couleur blanche.

Au moment de notre libération, la police nous informe que nous ne voyagerons plus pendant les six prochain mois avec la compagnie SN Bruxelles Air Lines. A la question de savoir comment nous allons faire pour nous rendre au Cameroun, la police nous renvoie vers la compagnie.

Avec mon compagnon d'infortune, nous nous y rendons. Nous demandons à rencontrer l'un des responsables de la compagnie, on nous indique que le responsable de la sécurité de la compagnie arrivera bientôt. Nous patientons, j'ai une pensée pour ma petite fille qui m'attend à Douala avec impatience et enthousiasme et qui certainement sera très déçue de ne pas me voir. Je suis en colère, très en colère.

La responsable de sécurité de la compagnie arrive et nous informe que nous avons tous les 2 étés fichés dans la liste noire (pas blanche) de la compagnie et ne pourrons plus voyager avec elle pendant les 6 prochains mois. Je lui demande alors comment nous faisons dans ce cas pour arriver à Douala. Elle m'indique que c'est à nous de voir et que la compagnie ne nous remboursera pas. Après ces mots, ma colère monte, mon ton aussi, je signale a cette dame que je n'ai pas de problème si je ne voyageais plus jamais avec SN Bruxelles Air Line, mais que je souhaite rentrer à Paris et surtout me faire rembourser car la compagnie n'a pas rempli son contrat.
Mon ton est haut mais courtois les passants nous regardent, la dame appelle la police qui vient et me ramène cette fois
seul au cachot.
J'y resterais jusqu'à 22:00 sans manger, ni boire et ni contacter ma famille.
Mon neveu qui habite Mons est contacté et arrive avec son épouse entre 21:00 et 22:00.

Les policiers m'informent de leur présence et m'indiquent que je suis libre de rentrer avec eux. Je leur dis que je ne comprends pas pourquoi j'ai été en cellule toute la journée dans ces conditions et que je ne souhaite pas la quitter avant qu'une solution ne soit trouvée à mon problème : partir à douala ou rentrer sur Paris et être remboursé.

Des explications se font de part et d'autres, les policiers souhaitent que je quitte la cellule et moi je souhaite y rester, ce qui visiblement ne les satisfait pas. Les policiers décident donc de me sortir de la cellule par la force, me remettent mes affaires, je refuse de les prendre.
L'un d'entre eux me menace, me tient par le cou et me pousse hors de leurs bureaux et me balance mes affaires sur la figure, je m'en vais sans les ramasser. Mon neveu et son épouse me rejoignent je suis une fois de plus en colère, très en colère de tout ce qui se passent. Je leurs demande de rentrer à la maison, ils refusent évidemment.

L'épouse de mon neveu va voir l'un des policiers qui lui donne mes affaires et des informations sur les démarches que je devrais faire. Elle revient avec mes affaires, il y manque mes lunettes de soleil Ray Ban et en plus la vidéo de la scène dans l'avion a été effacée de mon appareil photo, sûrement par les policiers qui m'ont interpelé. Une preuve vient d'être détruite, heureusement pas toutes car d'autres passagers ont filmé la scène.
Je suis toujours en colère, très en colère, je pense à ma petite fille pour qui j'ai exceptionnellement pris mes congés, je suis en colère parce que ces derniers jours ont été éprouvants professionnellement, physiquement et moralement.

Je suis en colère, très en colère parce que je suis du genre calme, courtois et surtout pas violent. Or toute cette journée, j'ai été traité avec mépris et violence parce que j'ai été un moment la bouche d'un malheur qui n'avait point de bouche, parce qu'en protestant dans l'avion, je suis allé au secours d'un être humain qui était maltraité et qui demandait du secours.

Je suis en colère parce que je suis fatigué et que je souhaitais prendre quelques semaines de repos et aller passer du temps avec ma petite fille. Je ne sais pas quand et comment je me rendrai au Cameroun. Je ne sais pas au moment où je vous écris où sont mes valises.

Avec patience mon neveu et son épouse m'ont convaincu de les accompagner chez eux à Mons. Nous avons demandé une attestation indiquant que j'étais en cellule de 11:00 à 22:00, le policier de faction a eu la gentillesse de m'en donner une en Néerlandais.

Nous sommes arrivés à Mons peu après minuit. J'avais des douleurs partout, sur le visage, les bras, les doigts au dos et une très grosse faim, j'ai mangé sans appétit et je suis allé me coucher.

Ce matin, je suis un peu plus calme, j'ai encore quelques douleurs aux doigts, aux bras et au visage.

Je vais me rendre à Bruxelles pour me faire signifier officiellement que je suis sur la liste NOIRE de la compagnie, que je ne voyagerai plus avec cette compagnie et que je ne serai pas remboursé. J'espère également retrouver mes valises dans l'état où je les avais confiés à la compagnie.
Une autre dure journée va commencer, comment se terminera-t-elle ? Je n'en sais pas grand-chose pour le moment.
Je peux simplement préjuger qu'elle ne sera pas facile car je ne compte pas laisser passer cette histoire sans réagir.

Je vais faire un appel à témoins et engager une action contre SN Bruxelles Air lines. On en reparlera.

Sur ce, je vous souhaite un bon et agréable dimanche.

Prière diffuser largement ce message.
A bientôt ! Et mon combat continue.

Serge N FOSSO