martes, 24 de junio de 2008

ACTION URGENTE: FERMETURE DE LA RADIO COMMUNAUTAIRE TIERRA Y LIBERTAD

From: arlac@arlac.beTo: arlac@arlac.beSubject:

! Action urgente relative à la fermeture de la Radio communautaire Tierra y Libertad à Monterrey, Nuevo León

Date: Mon, 23 Jun 2008 16:04:08 +0200
Action urgente
(español mas abajo)

9 juin 2008Dossier n° : 0608 / 048 / DAction urgente relative à la fermeture de la Radio communautaire Tierra y Libertad à Monterrey, Nuevo LeónLe vendredi 6 juin 2008 à 19h20, un contingent de plus de cent agents de la PFP équipés d'armes puissantes a fait irruption, avec violence, dans le local de la Radio communautaire Tierra y Libertad (RTyL) de la AC Tierra y Libertad (ACTyL), situé à Monterrey, Nuevo León. Le Programme Los Pequeños Locutores, espace de participation des enfants de la communauté,venait de se terminer cinq minutes avant.Les portes du local et de la cabine ont été ouvertes à coups de masse. L'intervention a été menée par un agent du Ministère public fédéral et du personnel de la Délégation du Secrétariat aux Communications et aux Transports (SCT), qui se sont justifiés en présentant un mandat de perquisition expédié le 4 juin de l'année en cours par la Quatrième Juge du District pénal.À ce moment-là, seuls Héctor Camero Haro (nommé responsable de RTyL par la ACTyL) et les collaboratrices Esther Cardozo et Marisela Staines se trouvaient dans le local de la radio. Les membres de la communauté ont commencé à se rassembler, et bientôt plusieurs centaines de personnes rejetèrent de vive voix cet énorme déploiement répressif.Les agents de la PFP bloquèrent l'accès à la rue dans laquelle se trouve la Radio communautaire. Pendant trois heures, ils durent écouter les protestations de la communauté et des organisations solidaires qui commencèrent à arriver. Finalement, ils saisirent le matériel de radio (émetteur, source d'énergie, console, ordinateur, écran, micros, etc.). Héctor Camero reçut une convocation à se rendre, le vendredi 13 juin à midi, devant le Ministère public fédéral, ce qui fait craindre pour sa situation juridique. C'est la raison pour laquelle nous vous invitons à adresser vos communications aux autorités que nous vous indiquons plus loin, de préférence avant le vendredi 13 juin 2008.Rappel des faitsLa AC Tierra y Libertad a fait connaître au délégué de l'État de la SCT son souhait d'être enregistrée légalement, mais se heurtant à l'obstacle insurmontable de l'absence de législation qui intègre et protège les radios communautaires du pays, elle a invoqué les principes des articles 6 de la Constitution, 19 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme et 13 de la Convention américaine sur les droits de l'Homme, et de l'article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, auxquels le Mexique est partie et en vertu desquels le Gouvernement mexicain s'est engagé non seulement à respecter le droit à la liberté d'expression, mais aussi à autoriser la diffusion libre des idées par le moyen qui convienne le mieux aux citoyens.La Radio communautaire est un exemple de la façon dont, en dépit de faibles ressources, il est possible d'organiser une programmation qui réponde aux besoins multiples des secteurs de la population pauvre, en consacrant des espaces aux conseils en matière de travail, à la sécurité des travailleurs, à la défense des droits et des intérêts des groupes vulnérables (enfants, femmes et personnes âgées), à la promotion de la santé, de la culture et du sport de masse, à la promotion générale des droits de l'homme et, en particulier, du droit à la liberté d'expression, au moyen de l'exercice de la communication radiophonique populaire.ACTIONS RECOMMANDÉES :- Demander aux autorités de garantir la sécurité et l'intégrité physique, psychologique et juridique de M. Héctor Camero Haro et de l'équipe des collaborateurs de la Radio Tierra y Libertad, et de ne pas recourir à la voie pénale pour résoudre la question des autorisations administratives.- Inviter les autorités à prendre les mesures nécessaires pour assurer aux citoyens le plein accès au droit à la liberté d'expression ainsi qu'au droit à l'information, comme le prévoient la Constitution politique des États-Unis du Mexique et les traités internationaux signés par le Mexique.Veuillez envoyer vos communications aux adresses suivantes :Presidente Felipe de Jesús Calderón HinojosaResidencia Oficial de los Pinos Casa Miguel AlemánCol. San Miguel Chapultepec, C.P. 11850, México DFTél : +52 (55) 27891100Fax : +52 (55) 52772376E-mail : felipe.calderon@presidencia.gob.mxFormule : Monsieur le Président Lic. Eduardo Medina-Mora IcazaProcurador General de la RepúblicaPaseo de la Reforma 211-213, Piso 16Col. Cuauhtémoc, Del. Cuauhtémoc, C.P. 06500 México D.F.Tél : (52.55) 5346.0114, 5346.0115Fax : (52.55 ) 5346.0928E-mail : ofproc@pgr.gob.mxIng. Raúl Jesús Cadena Cepeda,Director General del Centro de la Secretaría de Comunicaciones y Transportes en Nuevo León. Palacio Federal de Cd. Guadalupe, B. Juárez y Corregidora, Col. Centro, C.P. 67102CSCT_NL, PISO 3, Ciudad Guadalupe, Nuevo LeónFax : +81 83 55 09 10E-mail : rcadena@sct.gob.mxFormule : Monsieur le Directeur Ainsi qu'aux ambassades et consulats du Mexique dans vos pays respectifs.Veuillez adresser copie de vos communications à :Ciudadanos en Apoyo a los Derechos Humanos A.C. (CADHAC)Padre Mier 617, Pte. Zona CentroMonterrey, Nuevo LeónC.P. 64000Tél. et Fax. 01 81 83 43 50 58Courrier électronique : comunicacion@cadhac.orgCiudadanos en Apoyo a los Derechos HumanosPadre Mier 617 Pte. Centro, Monterrey, N.L.,México C.P. 64000Tel/Fax 52+ (81)83436618 y 52+ (81)83435058

DIRECTIVE DE LA HONTE DE L'UNION EUROPEENNE

Déclaration du Conseil d'Administration du MRAP

Directive de la honte de l'Union Européenne:


le MRAP solidaire des peuples d'Amérique Latine

Le MRAP se réjouit des réactions d'un certain nombre de chefs d'Etat de pays d'Amérique Latine après l'adoption le 18 juin par l'UE de la "directive de la honte".
le Président bolivien Evo Moralès a été le premier à adresser une lettre ouverte aux Européens déclarant qu'il " ne pouvait accepter que les droits fondamentaux des personnes soient déniés à nos frères latino-américains"
Le Brésil, pays qui a reçu des millions d'immigrants et de descendants, notamment européens, aujourd'hui intégrés de manière harmonieuse, déplore une décision qui "contribue à créer une perception négative de l'immigration". "La question migratoire ne pourra être résolue de manière efficace que si elle est abordée en respect total des droits de l'Homme", souligne un communiqué officiel.
En Uruguay, dont plus de la moitié de la population est d'origine européenne, le Sénat a voté une motion rejetant un texte qui "constitue une violation des droits de l'Homme, notamment le droit à la libre circulation internationale".
Le président équatorien Rafael Correa a prôné "un front commun pour protester contre la directive de la honte"". annonçant avoir pris des "contacts au niveau régional face à cette agression". Rappelons que le Président Corréa s'est rendu en juillet dernier en Belgique pour demander personnellement la libération d'une jeune Equatorienne de 13 ans détenue en centre de rétention.
Au Pérou, le chef de la diplomatie José Garcia Belaunde a dénoncé une loi "discriminatoire" qui ne "cadre pas avec la tradition européenne".
Au Venezuela, pays constitué d'un profond brassage multicontinental, le Président Hugo Chavez a menacé jeudi de ne plus fournir de pétrole aux pays européens qui appliqueraient la nouvelle loi de l'Union européenne sur l'expulsion des immigrés sans papiers. "Notre pétrole ne devrait pas aller vers ces pays européens....... De la même façon que les pays européens décideront de renvoyer des immigrants sans papier vers leur pays d'origine, les pays d'Amérique latine pourront de leur côté décider le retour des investissements européens", a déclaré le chef de l'Etat vénézuélien, remettant ainsi en question l'unilatéralisme arrogant de l'Union européenne.

En Argentine, Hebe de Bonafini, présidente des "Mères de la Place de mai" a déclaré "Les mesures discriminatoires que l'on veut prendre avec les immigrants de tous les pays dits du Tiers Monde, la prison et la déportation, sont des mesures sauvages".
Les Présidents de ces pays refusent que leurs ressortissants soient traités de cette façon inhumaine. Le MRAP partage leur indignation et leur colère. Cette réaction massive est une donnée nouvelle: des peuples et leurs dirigeants n'acceptent plus la vision dominatrice et méprisante de l'Occident et relèvent la tête pour réclamer un monde plus juste et plus solidaire.
Le MRAP ne peut que soutenir ces positions et ces initiatives, en particulier celle du Président bolivien Evo Morales Ayma qui a appelé les pays africains et latino-américains à combattre la directive qui "porte atteinte à la vie et aux droits des personnes" et "à mener une campagne internationale afin de retourner la situation". Le président bolivien a annoncé que la première étape de cette campagne interviendrait à l'occasion du sommet du Mercosur, le marché commun sud-américain, prévu le 1er juillet à Tucuman en Argentine.
Le MRAP appelle tous ceux et toutes celles qui en France et en Europe sont indignés par le vote du 18 juin à soutenir, dans ce combat, les peuples latino-américains.
Paris le 21 juin 2008

domingo, 22 de junio de 2008

JORIS, 11 ANS, FRANÇAIS, ORPHELIN DE MERE VA ETRE PRIVE DE SON PERE AUJOURD'HUI.


Il ne reste que quelques heures à peine pour empêcher une abomination de se produire. Alors qu'il est orphelin de mère, Joris, 11 ans, de nationalité française, élève de l'école André-Moine à Angers, risque de voir son père expulsé en Côte d'Ivoire.
Aboubacar Coulibaly, le père de Joris, a commis quelques délits mineurs il y a plusieurs années Il a été condamné et a purgé sa peine de six mois. Depuis le suicide de la mère de Joris (dont il était séparé), il est revenu à Angers pour s'occuper de son fils, ce qu'il fait. Par exemple, il vient régulièrement le conduire et assiste à toutes les réunions de parents. Il travaille dans une imprimerie. Son employeur comptait l'embaucher car il est très satisfait (c'est d'ailleurs lui qui règle les frais de l'avocat).
L'expulsion d'Aboubacar Coulibaly serait une honte.
D'abord parce qu'elle serait une preuve supplémentaire de la duplicité de M. Sarkozy qui prétend avoir aboli la double peine quand ça l'arrange mais qui, dans les faits, en fait exécuter des milliers chaque année.
Ensuite parce que Joris est Français, comme sa mère, et qu'un parent d'enfant Français qui participe à l'éducation de son enfant ne peut légalement pas être expulsé. Mais M. Hortefeux s'en moque. Il veut des chiffres pour s'en glorifier dans ses conférences de presse. Et tant pis si la vie d'un gamin de 11 ans en est détruite.
Enfin, il est incompréhensible qu'aujourd'hui, en France, il se trouve des responsables, préfets et ministre, pour ordonner à des fonctionnaires d'expulser à des milliers de kilomètres le père d'un enfant déjà orphelin de sa mère ! Où sommes-nous ? Ces gens-là n'ont pas de sentiments, ils n'ont que des intérêts.
Quoi qu'il en soit, il n'est pas question de laisser faire. Il faut faire savoir aux planificateurs de l'inhumanité ce qu'en pensent les gens normaux. Par mails et par fax, mais aussi, compte-tenu de l'urgence, par téléphone. On est samedi, mais dans les préfectures comme dans les ministères se trouvent des « permanenciers » qui peuvent prendre la décision d'empêcher que Joris soit rendu quasi-orphelin de mère et de père.
Particuliers mais aussi personnalités et journalistes ont un rôle à tenir.

L'avion décolle de Roissy à 13h25. On a 3 heures

jueves, 19 de junio de 2008

COMMUNIQUE DE PRESSE – 18 juin 2008

COMMUNIQUE DE PRESSE – 18 juin 2008

Le Parlement européen a adopté la directive de la honte :un coup dur pour l’Europe des droits de l’Homme
Le Parlement européen, en adoptant, sans y ajouter le moindre amendement, le texte de la « directive retour » négocié par les ministres de l’Intérieur et de l’Immigration des 27 Etats membres, a perdu une grande part de sa crédibilité quant à sa capacité à tenir son rôle d’instance démocratique chargée notamment de la protection des citoyens en Europe.
En prévoyant l'enfermement de migrants non communautaires pour une durée maximale de 18 mois, en autorisant l'expulsion d'enfants, qui plus est hors de leur territoire d’origine, en instituant une interdiction du territoire européen de 5 ans, cette directive porte atteinte aux libertés publiques et fait de l'enfermement un mode de gestion courant des populations migrantes.
Sourds aux appels des ONG, sourds aux appels des Eglises, sourds aux appels de nombreux représentants d’Etat du Sud, sourds aux mobilisations citoyennes, les parlementaires européens ont, dans leur majorité, choisi de renoncer à toute velléité de résister à la logique policière qui sous-tend la politique d’immigration conduite par les ministres de l’Intérieur en Europe depuis 20 ans.

La Cimade le déplore profondément. Elle étudie avec ses partenaires toutes les voies possibles pour contester cette directive devant la Cour de justice ou la Cour européenne des droits de l’Homme.

Contacts presse :Julie Chansel : 01 44 18 60 77 / 06 82 24 03 47Adrien Chaboche : 01 44 18 60 56 / 06 42 15 77 14
www.cimade.org

lunes, 16 de junio de 2008

Alerte rafles sur latinos

----- Original Message -----
From: Projet - FAL

Objet : Alerte rafles sur latinos, retransmitir

Alerte rafles sur latinos
OPÉRATION coup de poing, au petit matin 1106, dans 17 villes de l'est francilien. Quelque 320 gendarmes ont opéré un coup de filet en Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis ainsi qu'à Paris et dans le Val-de-Marne. Dans une vaste opération réalisée, 82 personnes étaient arrêtées, pour le moins 36 Brésiliens, plusieurs centaines prévues d'ici la fin du mois. Ils ont été envoyés pour quatre centres de détention d'étrangers.Le Parisien détaille l'incarcération des Brésiliens. Dans un des appartements raflés par la police, seulement une Brésilienne et son bébé se sont échappés.Tous les détenus seront jugés ce jeudi par des juges chargés de décider les conditions d'expulsions. Le consulat du Brésil estime qui entre 50 et 60 mille Brésiliens vive dans situation irrégulière en France.Plan d'expulsion 2008: 28,000.(Sources: Rfi et Le Parisien)
¿Debemos quedar en silencio?
unipomap@yahoo.es

domingo, 15 de junio de 2008

LUTTE OUVRIERE EN TURQUIE

29.05.2008

Chers amis du travail,

Notre syndicat Limter-İş qui lutte depuis 16 années pour les droits des ouvriers des chantiers navals, se prépare pour un débrayage. Malgré les maintes appels de notre part pour l’amélioration des conditions de travail et de vie de nos frères travailleurs, le patron n’a fait aucune démarche positive.

Suite a l’effet de notre grève légitime du 27-28 février, que vous-même étiez solidaires, une délégation qui comprenait le président de notre confédération M. Süleyman Çelebi et le président de notre syndicat M. Cem Dinç ont eu un entretien avec GİS-BİR (syndicat patronal). Pendant cet entretien celui-ci avait trouvé nos revendications raisonnables et nous avions obtenu une promesse pour un rendez-vous. Pourtant n’a pas tenu sa promesse de rendez-vous. Bien qu’il y ait eu des améliorations partielles dans les chantiers navals toutes nos revendications sont toujours actuelles. D’autre part nos frères travailleurs sont victimes des patrons qui ne respectent ni règles ni lois.

La grève est devenue obligatoire face à l’arbitraire du patronat et les décès. Nous allons débrayer le 16 juin pour arrêter les décès et pour nos revendications.

Nous attendons le soutien de nos amis qui ne nous ont pas laisse seul en 27–28 février, pour être solidaire avec nous le 16 juin. Notre lutte contre l’exploitation sans règles ni loi ajoutera une contribution non pas seulement pour les ouvriers des chantiers navals mais aussi pour les ouvriers du monde entier. C’est le jour pour être solidaire avec les ouvriers des chantiers.

Cordialement

Conseil d’administration de DİSK
DİSK Limter-İş Yönetim Kurulu