domingo, 15 de noviembre de 2009

LA CIMADE A 70 ANS

LA CIMADE A 70 ANS
Il n’y a pas d’étrangers sur cette terre

L’affiche comportait seulement quelques mots. « En 2009, 30 000 expulsés de France. Derrière les chiffres se brisent des destins ». Cette phrase n’est pas un slogan, c’est un témoignage. Un témoignage venu des centres de rétention où La Cimade rencontre chaque jour des hommes et des femmes. Des hommes et des femmes bien réels, non pas des statistiques. Chaque expulsion est une vie brisée. Chaque expulsion représente l’humiliation d’être rejeté. Et La Cimade choisit la perspective des expulsés, ces personnes indésirables, pour dénoncer la politique du chiffre qui expulse en méprisant les vies humaines, et pour réclamer une autre politique, plus humaine et plus juste.
Cette ligne de conduite n’est pas nouvelle. Depuis 70 ans, elle constitue la ligne de force qui traverse toute l’histoire de La Cimade : se situer aux côtés des exclus, les accompagner dans la conquête et la défense de leurs droits, résister contre les lois injustes, témoigner et interpeller les pouvoirs et les consciences.
C’est en se plaçant aux côtés des étrangers, des exilés, des émigrés, arrivés en France au gré des bouleversements du XXème siècle que les hommes et femmes qui composent La Cimade ont appris à voir et à s’indigner de l’intolérable, des violations des droits de l’Homme. Et à apporter leur contribution originale aux combats pour l’égale dignité des êtres humains.
Comme en écho, revient en mémoire ce qu’écrivait le résistant allemand Dietrich Bonhoeffer depuis sa prison en 1942, théologien dont les réflexions ont nourri l’action des premiers membres de La Cimade : « Cela reste une expérience d’une incomparable valeur, que nous ayons appris à voir les grands évènements de l’histoire du monde à partir d’en bas, de la perspective des exclus, des suspects, des maltraités, des sans pouvoirs, des opprimés et des bafoués ».
Aujourd’hui, plus que jamais, l’actualité de La Cimade aux côté des étrangers est dense, le combat âpre. Alors pourquoi choisir de se pencher sur la mémoire de l’association ? Sans doute parce que cette mémoire nous invite à rester vigilant.
Les engagements de La Cimade suivent l’histoire du siècle. Ses barbaries et ses espoirs. Parfois seule, souvent aux côtés d’autres, La Cimade a pris part aux combats emblématiques pour la défense des droits humains : dans les camps d’internements de la seconde guerre mondiale et dans la résistance, aux côté des Algériens au moment de la guerre d’indépendance, avec les réfugiés contre les dictatures militaires en Amérique Latine et en Afrique et auprès de centaines de milliers d’étrangers en France, pour défendre l’égalité des droits. Elle a aussi pratiqué avec persévérance l’accueil de l’étranger au quotidien dans de nombreuses villes de France. Apprendre de l’histoire, c’est aussi en considérer les aveuglements. Ainsi, paralysée comme beaucoup d’autres par la guerre froide, La Cimade, si elle a accueilli des réfugiés de l’Est, ne s’est pas exprimée sur les violations des droits de l’Homme dans le camp dit socialiste.
La richesse de l’histoire de La Cimade se transcrit aujourd’hui dans la diversité de ses formes d’action et de ses membres. Elle est à la fois un mouvement de militants en marche, attentifs aux signes des temps, désireux de défricher des chemins nouveaux de solidarité ici et là bas. Une association de la société civile convaincue qu’en luttant pour le respect des plus vulnérables on renforce les valeurs fondatrices de notre démocratie. Une voix exigeante qui cherche un langage du sens pour dénoncer les politiques et les pratiques basées sur la peur et le rejet de l’autre. Une organisation œcuménique qui garde vivante, dans la diversité des convictions de chacun de ses membres, la référence qui a contribué à la mettre debout, cet esprit de résistance et de solidarité : celle qui prend sa source dans le message de l’évangile porteur d’une dynamique de libération pour tous les êtres humains.
Raconter l’histoire de La Cimade c’est parler au présent. En tentant de donner corps à cette mémoire collective, nous cherchons à penser ensemble, aujourd’hui, une éthique de la responsabilité.
La conviction est la réplique à la crise : « […] l’intolérable me transforme, de fuyard ou de spectateur désintéressé, en homme de conviction qui découvre en créant et crée en découvrant », disait Paul Ricoeur. Alors que nous vivons cette Europe qui se barricade, stigmatise et expulse, cette histoire nous invite à mieux questionner le présent, et imaginer demain. En appelant à bâtir des ponts et pas des murs entre les êtres humains, les communautés et les peuples. En invitant chacun à élargir l’espace de sa tente pour accueillir l’autre et à partager la conviction qu’on ne peut vivre pleinement son humanité qu’en relation avec les autres : l’humanité passe par l’autre.

Geneviève Jacques
Engagée à La Cimade depuis 1965, secrétaire générale de 1988 à 1996

martes, 3 de noviembre de 2009

URGENT COMMUNIQUE DU RESEAU D EDUCATION SANS FRONTIERES

Adresse postale : C/o EDMP 8 Impasse Crozatier 75012 Paris - educsansfrontieres@free.fr / www.educationsansfrontieres.org

Avant d’envoyer mails ou fax, merci de vérifier s'il n'y a pas une fin d'alerte à http://resf.info/urgent

3 novembre 2009

Droits de l’enfant, droit à vivre en famille, droit des parents à vivre près de leurs enfants. Au nom de la logique du chiffre, le ministère d’Eric Besson tente implacablement d’expulser des parents et de briser des familles. Elus, citoyens, associations, protestant tous ensemble, nous obtenons des répits, des victoires. On continue !

1) LA PLACE DE M. MAHOUA N’EST PAS EN PRISON !

M. Edmond-Mathurin MAHOUA, père de deux filles, est enfermé à la prison des Baumettes à Marseille depuis le 16 octobre, coupable selon la justice de s'être automutilé dans le centre de rétention de Marseille pour échapper à son expulsion.

M. MAHOUA, 39 ans, de nationalité congolaise, vit en France depuis 9 ans. Il a fui les violences de son pays d’origine, où un de ses frères a été tué. Il est entré en France avec un visa en 2000 et a fait une demande d’asile qui lui a été refusée.

Sa famille se trouve en France : un frère français, une soeur avec une carte de résident de 10 ans et leur mère, en situation régulière elle aussi. Il a également deux filles nées en France, Cerazad 7 ans et Naomi 2 ans, et il subvient à leurs besoins.

En 2007, M. Mahoua avait demandé un titre de séjour en préfecture de Poitiers (où il réside habituellement). Celui-ci lui a été refusé mais M. Mahoua a fait appel de cette décision qui sera finalement jugée mercredi 4 novembre à 14h30 au tribunal administratif de Poitiers (Hôtel Gilbert 15 rue de Blossac). La préfecture de la Vienne, représentée au tribunal, a donc la possibilité d'indiquer qu'elle est prête à revoir le dossier de M. Mahoua .


En septembre 2009, M. Mahoua a été arrêté pour séjour irrégulier et placé au centre de rétention du Canet à Marseille. Il a refusé d’embarquer lors d’une première tentative d’expulsion. Le 14 octobre, il était prévu qu’il soit expulsé, mais le médecin du centre de rétention l’a jugé intransportable. La période maximale de rétention de 32 jours s’est terminée le 15 octobre. M. Mahoua est passé en comparution immédiate au Tribunal de Grande Instance de Marseille et condamné à un mois de prison. Dès sa sortie, il risque à nouveau d’être expulsé, étant sous le coup d’un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière

Modèle de lettre conjointe aux préfets des Bouches du Rhône et de la Vienne à l’adresse

http://www.educationsansfrontieres.org/article23702.html

Préfet de la Vienne bernard.tomasini@vienne.pref.gouv.fr fax 05 49 88 25 34

Service de l'éloignement marie-laure.bonnet@vienne.pref.gouv.fr

Préfet des Bouches du Rhône michel.sappin@bouches-du-rhone.pref.gouv.fr Fax : 04 91 15 62 10

Cabinet du Préfet cabinet@bouches-du-rhone.pref.gouv.fr

Pétition à signer pour M. Mahoua

http://www.educationsansfrontieres.org/article23316.html

2) M. DALAY sort libre du tribunal correctionnel

M. DALAY, kurde de 28 ans résidant en France depuis 5 ans et père d'une petite fille (Evin, 1 an), comparaissait ce lundi 2 novembre devant le tribunal correctionnel d'Aix en Provence où il était poursuivi pour "refus d'embarquement" (après 2 tentatives d'expulsion vers la Turquie échouées).

Une vingtaine de membres de sa famille et militants RESF étaient présents dans la salle d'audience.

Finalement la juge a décidé que Izzetin DALAY était coupable mais ajournait sa peine pour lui laisser le temps de régulariser sa situation.

Une nouvelle audience aura lieu le 8 juin 2010 au même tribunal.

Le RESF13 se réjouit de cette décision qui évite à M. DALAY de subir la situation traumatisante que vit actuellement M. Mahoua, et continuera d'être aux côtés de M. DALAY et sa famille dans leurs démarches pour leur régularisation.

Contacts sur ces dossiers : resf 13 resf13@no-log.org 06 31 32 48 65

3/ M. Fernando Da Moura, libre, mais mis en demeure de quitter le territoire

Lundi matin, M. Da Moura, en rétention depuis le 22 octobre, a été extrait du CRA de Vincennes et emmené vers l’aéroport de Roissy. Puis le véhicule a fait demi tour et l’a ramené au CRA. Ce père cap verdien de deux enfants, en France depuis 1989, a été libéré en début d’après-midi. Une décision« bienveillante », prise dès le dimanche, par le préfet des Hauts de Seine, confronté à de très nombreuses réactions d’élus, d’associations et de citoyens. M. Da moura est libre, mais s’est vu remettre une mise en demeure de quitter de territoire français dans les 7 jours. Une pétition de soutien à sa demande de régularisation sera très prochainement mise en ligne.

Vous pouvez aussi signer les autres pétitions : http://resf.info/petitions

miércoles, 30 de septiembre de 2009

Caminar la libertad





Martes, 29 de Septiembre de 2009 20:37


Amed, Kurdistán Norte, martes 29 de septiembre de 2009.Más de dos mil personas marcharon este sábado por las calles de esta ciudad, el motivo, nada menos que dejar inaugurado el primer Foro Social de la Mesopotamia (FSM); un espacio pluralista, sin jefes, sin caudillos, con el objetivo de construir autonomía desde la diversidad.
Las gentes se habían congregado en una plaza céntrica, llamada por kurdos y kurdas Ayse Zarakoglu, nombre de una periodista kurda asesinada por el compromiso con su pueblo. "Hay muchas plazas a las que le hemos puesto nombre, pero el gobierno turco ha prohibido", cuenta un joven kurdo. Por eso es que apelan a la imaginación y hacen de los canteros de la plaza, lugares regados de flores amarillas y rojas que, junto al verde del césped, forman la bandera del PKK (Partido de los Trabajadores del Kurdistán), organización que desde hace treinta años lucha por la libertad kurda del yugo colonialista del gobierno turco. El joven muestra y explica el simbolismo de las flores y dice que "la resistencia está en todos lados".
Puntualmente a las 17 horas (hora a la que había sido avisada la marcha), todas esas piernas comenzaron a andarse.
Ya özgünrlük ya hicEl sábado por la tarde más de dos mil personas marcharon por la calles de Amed, capital del Kurdistán (norte), cantando consignas por la libertad del pueblo Kurdo, mostrando los retratos de los familiares caídos en esa lucha, y agitando banderas de los pueblos del Medio Oriente. Caminando al son de las músicas de las distintas lenguas, llegaron al Sümer Park para dejar inaugurado el primer Foro Social de la Mesopotamia (FSM) con una consigna concisa y clara "Ya özgünlünk ya hic" ("Libertad o nada").


La nutrida columna iba encabezada por una bandera pintada con la frase-consigna del foro: "Otra Mesopotamia es posible". Detrás, un micro cargaba con periodistas en su techo y altavoces en algún lugar de su chasis. Le salían músicas por sus costados vestidos de imágenes de otras marchas. Desde ese adentro salieron desde el himno del PKK, hasta la canción del mítico grupo chileno Quilapallun, cantando que "de pie marchando vamos a triunfar".
Entonces iban apareciendo mujeres y hombres cargando retratos de sus familiares caídos en combate por la liberación del Kurdistán. Banderas del movimiento de mujeres kurdas, banderas que exhortaban "No a los ataques y detenciones" y otras que rezaban "Caminamos a nuestra libertad desde la Mesopotamia".
Y así iban apareciendo fotos con el rostro de Öcalan (líder del PKK) y cantos y gritos cuando la columna pasó por delante de la policía turca "PKK es el pueblo, el pueblo está aquí".
Luego la marcha viró para cruzar por el puente ferroviario y entrar por la puerta principal del Sümar Park. Allí esperaba un gran escenario motando durante dos días y al cual se subieron tres voces distintas a leer el mismo discurso en tres lenguas (Turco, Kurdo e Inglés).
Mujeres, hombres, de todas las edades escucharon con atención. Cada tanto una pequeña canción, un grito, unos dedos formando la "V".
Discurso inaugural
El discurso se basó principalmente en explicar y explicarse la importancia histórica de la región Mesopotámica comprendida entre los ríos Tirgis y Eufrates. La zona, varias veces nombrada en el Antiguo Testamento, posee grandes y antiguos yacimientos arqueológicos. Además, los discursantes, comentaron el valor geográfico del lugar, por ser punto de encuentro entre el Islam y el Catolicismo y puerta de entrada (y unión) al Medio Oriente.
La lectura colectiva del discurso que duró unos cuarenta minutos, recordó que en ese lugar, donde para muchos nació la filosofía de la libertad, se celebra el año nuevo en abril, una fiesta no solo espiritual, sino política, ya que durante mucho tiempo (y aún hoy), está censurada por el gobierno nacionalista turco. "Cada fiesta de año nuevo, es para los kurdos un momento de gloria en su resistencia", acota una mujer alemana de origen kurdo, que aprendió el castellano acompañando el proceso zapatista en México.
Entre tanto los oradores hacen un alto en respeto por la oración que se hace en la Mezquita. Al continuar, siguen explicando: la región de la Mesopotamia es rica en tierras fértiles, minerales, agua potable e hidrocarburos. Es por eso que el gobierno turco tiene agarrado al pueblo kurdo mediante políticas coloniales. El 100% del petróleo turco, está en zona kurda. En los meses siguientes, se prepara la construcción de una represa sobre el río Tigris para la instalación de una empresa hidroeléctrica. Una vez más, la negación de buscar energías alternativas, no contaminantes, dejará bajo las aguas lugares históricos, así como pueblos campesinos con sus animales y siembras.
Para cerrar, las tres lenguas se indignaron por el menosprecio recibido por parte del mundo intelectual enquistado en Europa. Explicaron que muchos desarrollos en las matemáticas, la física y la filosofía, entre otras, emergieron de Mesopotamia y Medio Oriente, y que hoy, a pesar de ello, Europa solo ve "terroristas" en esas tierras.
"El estado turco", dijeron, "ha querido aniquilar la lengua, la historia, la cultura kurda, y eso es como un genocidio". Pero los kurdos luchan con orgullo por la democracia, la libertad y la paz. "Veinte millones de kurdos vamos a seguir luchando por democracia y libertad. Libertad o nada", aseguraron. Y el aplauso no tardó en demorar para apagarse.
Bailar, bailar y bailar colectivamente
El baile de los pueblos de la Mesopotamia, como los de Medio Oriente, es colectivo. La vida misma es colectiva, desde la cocina hasta una manifestación.
El grupo kurdo "Nena", pisó el escenario con su gaita, su violín y su cantar dedicado al proceso de emancipación.
Por los lados, rondas de niños y niñas y jóvenes y jóvenas, se entreveraban para mover sus pies al sonar de la música. Entre tanto, alguna bandera del movimiento de mujeres kurdas por la democracia, alguna bincha con los colores del PKK, alguna mano exhibiendo una "V", algún grito recordando de qué se trataba todo eso; y la respuesta; los aplausos, y las sonrisas.
La alegría colmó una jornada plagada de consignas políticas, de firmeza en los discursos, de seguridad en cada palabra. El baile no solo distiende los cuerpos, también los prepara para continuar la lucha con más energía. Un canto es una expresión del dolor y una caricia del resistir. El baile se mueve sobre el canto y canto y baile se unen para no abandonarse en el papel de colonizados y seguir de pie, caminando la libertad.

Alejandro HaddadAgencia Rodolfo Walsh

miércoles, 23 de septiembre de 2009

Al menos 300 detenidos se reportan en Honduras


Alegría aseguró que este martes y miércoles el pueblo hondureño seguirá en las calles, para manifestar su resistencia contra el toque de queda y pedir la restitución inmediata y constitucional del presidente legítimo, Manuel Zelaya



HONDURAS HOY URGENTE!

Date: Tue, 22 Sep 2009 15:51:03 -0700From: maldonadon@yahoo.comTo:

maldonadon@yahoo.comSubject: [al-ue]


HONDURAS HOY URGENTE URGENTE

Honduras22 de septiembre4:10 pm.Compañeros y ComapañerasA estas horas la situacion politica del pais sigue muy confusa y caotica. De igual manera los derechos humanos estan definitivamente en precario, pues la autoridad noe sta respetando ningun derecho y se sustenta en la fuerza.En estos momentos se denuncia un corte general de electricidad, la denuncia ha obligado al gerente de la empresa de energia electrica a negar la especie, pero toda la poblacion se prepara para ese apgon general. Tambien se denuncia que la empresa de telefonia celular TIGO (subsidiaria de MILICOM) desactivar sus sistema.Existen fuertes rumores de que el Congreso Nacional y la Corte Suprema de Justicia realizan consultas sobre como denunciar la Convension de Viena para tener un espaio politico y asaltar la embajada de Brasil. Segun fuentes populares ese allanamiento de la embajada brasileña se proiduciria esta noche, al amparo del apagon de la energia electrica y telefonica.En estos momentos la Vice Canciller de facto, anuncia por cadena de radio y television de que oficialmente no existen planes de violar la embajada Brasileña, aunque insisten en pedirle a Brasil que entreguen al Presidente Zelaya. Tambien reitera que no existe disponibilidad de no firmar el acuerdo de San Jose, pues asegura que el regreso inesperado anula esa propuesta de negociacion, dejando de lado de que el gobierno de facto fue el que se ha negado a aceptar la propuesta de San Jose. El discurso de la vice canciller golpista asegura que condena los actos de violencia y los llamados a la insurreccion. Desde luego que la violencia se inicio a partir de las acciones de la policia y militares.El toque de queda ha sido ampliado hasta la 6 am de mañana, es de suponer que por la noche lo amplien hasta la tarde de mañanaLa represion ha sido continua desde las 4:30 am de este dia: desalojos de manifestantes de las cercanias de la embajada brasileña, asalto a la sede de COHFADE, represion brutal a los habitantes de las colonias Hato de Enmedio y El Pedregal de Tegucigalpa, en el Parque Central y Barrio Cabañas de San Pedro Sula, cercados los habitantes de La Esperanza (Intibuca) y Marcala (La Paz). Los estadios de futbol y beisbol estan siendo utilizados como carceles. Se sabe que un niño de 8 años murio por asfixia de los gases lacrimogenos y muchos heridos en diferentes partes del pais. Los aeropuertos estan cerrados ppor 4 dias, evitando la llegad de periodistas extranjeros y de comisiones de la OEA.Sin embargo el Frente Nacional de Resistencia contras el Golpe, sigue su accionar y convoca a nuevas concentraciones el dia de mañana.Tambien hoy se han producido acciones valientes de los pobladores de Tegucigalpa: en la Colonia Faancisco Morazan, una par de jovencitas decidieron salir a la calle gritando consignas contra el golpe, de inmediato se unieron sus vecinas y una hora mas tarde mas de 400 personas les acompañaban. Llego la policia pero pusieron barricadas e incendiaropn neumaticos eviotando su intervension represiva. Los policias hicieron disparos al aire y tuvieron que retirarse.En la Colonia Villa Olimpica, a las 15 horas aproximadamente, los vecinos realizaron una marcha al son de cacerolas y cucharones...para apoyar la resistencia y la vuelta al orden constitucional. Mujeres, jovenes y ninos, muy entusiasmados con carteles, exigian el respeto por nuestra constitucion y la vuelta al orden constitucional y que nada se puede lograr con represion.Al momento de escribirles, en la colonia Las Torres, se realiza una multitudinaria concentracion, en su mayoria jovenes, en contra del golpe y apoyando la restitucion presidencial.En Siguatepeque se han producido 39 detenidos por estar en las calles durante el dia, en virtud del toque de queda. Hemos logrado liberar a la mayoria, mas que por respeto a los derechos de las personas, en virtud de pagar "mordidas" a los policias.El Frente de Resistencia se mantiene en la linea de resistencia pacifica, pero se desconfia de la sinceridad de la comunidad internacional, pues los llamados al dialogo son permanentemente rechazados. La amenzza de asaltar la embajada de Brasil sigue latente, independientemente de los discursos oficiales. Se teme una intervension militar internacional, pero tambiens e pregunta la gente si existe otra solucion ante un gobierno tan arbitrario y represivo.Escribimos pensando que nos desconectaran la energia electrica y el internet a las 5pm. De no ser asi trataremos de hacer un resumen de la situacion por la noche.Jesus Garza

VENTANA SOBRE LOS CICLOS
La gente, hecha de maiz, hace el maiz. La gente, creada de la carne y los colores del maiz, cava una cuna para el maiz y lo cubre de buena tierra y lo limpia de malas hierbas y lo riega y le habla palabras que lo quieren. Y cuando el maiz esta crecido, la gente de maiz lo muele sobre la piedra y lo alza y lo aplaude y lo acuesta al amor del fuego y se lo come, para que en la gente de maiz siga el maiz caminando sin morir sobre la tierra. Eduardo Galeano

viernes, 4 de septiembre de 2009

EL SALVADOR - HOMENAJE A CHRISTIAN POVEDA

"LA PROFESIÓN PIERDE A UN HOMBRE DE FUERTES CONVICCIONES HUMANISTAS, JUNTO CON UN GRAN RIGOR PERIODÍSTICO"
En España, en Francia, en Latinoamérica y en otros lugares, toda la profesión lleva el luto de un compañero que ha pagado con su vida el precio de su trabajo al servicio de la información. Asesinado durante la noche del 2 al 3 de septiembre de 2009 en El Salvador, el documentalista franco-español Christian Poveda llevaba algún tiempo dedicando sus reportajes a las "Maras", esas pandillas ultraviolentas que operan en Centroamérica y ya mataron a otros colegas. Christian Poveda realizó una película sobre el tema "La Vida Loca" (Trailer : http://www.lafemme-endormie.com/vidaloca/), cuya salida en Francia está prevista para el 30 de septiembre de 2009.Buen amigo de Christian Poveda, el periodista Alain Mingam, miembro del consejo de administración de Reporteros sin Fronteras, recuerda :"Christian era hijo de republicanos españoles refugiados en Francia. Sus convicciones humanistas, que siempre mantuvo, también le venían de sus orígenes. Christian realizó reportajes en Chile bajo la dictadura de Pinochet, en Nicaragua y en El Salvador. Estaba muy comprometido con sus temas pero no era un hombre de ideas preconcebidas. Precisamente, sus ideas humanistas iban acompañadas con un gran rigor profesional. Tenía una conducta auténtica, una facultad increíble para meterse en el universo que grababa, en unos temas tan diversos como el Sida en Francia, el colectivo Ras l'Front o las Maras salvadoreñas. Para él, la fuerza del montaje superaba la fuerza del comentario. Así era como restituía la humanidad de individuos como los 'mareros', por muy monstruosos que fueran sus actos. La implicación personal de Christian en su tema le permitió incluso que las bandas se acercasen a él, con la esperanza de convertirlo en un 'mediador'."
Sin embargo, la guerra entre los dos principales grupos de "Maras", la "Mara 18" y la "Mara Salvatrucha" provocó más de 3 700 víctimas a lo largo del año 2008. El nombre de Christian Poveda ya se añade a la larga lista de las víctimas de esta violencia (cf. ficha país).
Christian Poveda, de 54 años, fue encontrado sin vida, durante la noche del 2 al 3 de septiembre, con una bala en la cabeza, cerca de su vehículo, en una carretera situada entre Apopa y Tonacatepeque, en el cantón de Rosario, una región rural al norte de la capital. Según la policía, volvía de un rodaje en "La Campanera", al este de San Salvador.Recorrido de un hombre de riesgoChristian Gregorio Poveda Ruiz nació en Francia el 12 de enero de 1955. Fue conocido como fotoperiodista con un reportaje sobre la lucha del Frente Polisario, en el Sahara Occidental. Más tarde, publicó muchos reportajes y documentales, presentados en festivales y difundidos por varias televisiones. Christian Poveda viajó por primera vez a El Salvador en los años 1980 para cubrir la guerra civil (1980-1992), como fotógrafo para el Time Magazine y como corresponsal de prensa para varios medios de comunicación franceses y otras agencias internacionales. En los años 1990 volvió a ir, interesado por el fenómeno de las bandas armadas. A su vez, cubrió las guerras de Irán, de Irak y de Líbano.La Vida LocaDifundido por primera vez en 2008, el documental "La Vida Loca" dedicado a la "Mara 18" fue realizado por Christian Poveda tras dieciséis meses tratando con las bandas del barrio "La Campanera", al este de San Salvador. Esas imágenes son ásperas, molestas: miembros de las bandas abatidos en mitad de la calle, cadáveres de adolescentes, parientes llorando encima de los ataudes, mujeres con el rostro cubierto con tatuajes. Según los medios de comunicación locales, Christian Poveda fue testigo de siete homicidios durante el rodaje. Tres de los asesinados formaban parte de los protagonistas del documental y otros miembros de "Mara 18", que aparecían en la película, fueron arrestados durante la realización de ésta.
"La Vida Loca" también es un testimonio crítico de los duros métodos empleados por la policía contra esa juventud perdida. Sutil, admite de las bandas aterrorizan pero también describe a los jóvenes mareros como unos seres cautivadores y representativos de las grietas de la vida familiar. Tiene como objetivo mostrar cómo las condiciones socioeconómicas, según él descuidadas, llevan a los jóvenes salvadoreños hacia el crimen. "Debemos entender por qué un niño de 12 o 13 años se une a una banda y entrega su vida por ésta", declaraba Christian Poveda en una entrevista para el diario salvadoreño en línea El Faro. Ya difundida en varios países (España, México, Argentina, Alemania y Hungría), la película nunca salió en las salas de cine en El Salvador._________

sábado, 15 de agosto de 2009

Desmienten versión de carabineros en muerte de joven mapuche







medida que transcurren las horas se deshace la versión de carabineros y respaldada por el gobierno en torno a la muerte de Fabián Mendoza Collío en Angol. Testigo del incidente sostiene que el joven no portaba armas. La presidenta Bachelet, en tanto, llamó al diálogo, aunque olvidó que cerca de cien lonkos mapuche vinieron especialmente a hablar con ella a principios de julio y recibieron sólo un portazo en el palacio de gobierno.El testimonio de Sergio Cabrapán Millaje, entrevistado por el diario Austral de Temuco, desmiente la versión dada por carabineros sobre la muerte del comunero mapuche Fabián Mendoza Collío, de 24 años, y respaldada por el gobierno a través del subsecretario del Interior.
Anoche el joven comunero mapuche fue ultimado por carabineros mientras participaba de una recuperación de tierras en el fundo San Sebastián, que figura bajo propiedad del agricultor Sergio González. Durante la mañana del miércoles unos 50 comuneros mapuche de la comunidad de Requén Pillán ingresaron al fundo y poco después de las 13: 30 carabineros de Fuerzas Especiales trasladado especialmente desde Santiago para contener el levantamiento mapuche, llegaron al lugar.
La versión de carabineros es que en el grupo de comuneros había 3 mapuches armados con escopetas, los que hicieron una emboscada en un canal de regadío. El cabo Patricio Jara Muñoz, quien desde diciembre se encontraba en la zona para proteger la propiedad de los latifundistas, habría recibido 80 impactos de perdigones. Esto lo motivó a responder con su pistola de nueve milímetros, alcanzando en el tórax al joven mapuche, lo que le provocó la muerte.
Tanto el jefe de la IX Zona de la policía, el general Cristián Llévenes, y el subsecretario del Interior, Patricio Rosende, avalaron el actuar de los uniformados.
Pero la versión de Sergio Cabrapán, testigo presencial del hecho, desmiente tajantemente la versión oficial. “Yo ví cuando venían los chiquillos del fundo de Sergio González y venían arrancando de los carabineros que venían disparando”, aseguró Cabrapán al diario El Austral.
Su relato sostiene que vio a un grupo de unos ocho jóvenes mapuches, que “venían con palos y boleadoras”, mientras unos 15 carabineros disparaban detrás de ellos. “Mi señora me dijo que había uno botado hace rato y ninguno de los carabineros vino a verlo (…) Carabineros no lo fue a ver…de lejos lo miraban”, señaló.
DISPAROS EN LA NOCHE
Versiones de mapuches como de prensa presente en el lugar sostienen que durante la noche carabineros volvió a disparar contra los mapuches apostados cerca del lugar en donde estaba el cuerpo sin vida de Mendoza Collío.
Anoche cerca de 50 comuneros mapuches esperaban la llegada de algún miembro de la iglesia católica al lugar para que no se alterara el sitio del suceso. La versión de carabineros ya anunciaba que el joven ultimado “tenía en sus bolsillos cartuchos de escopeta y piedras”.
Mientras era retirado el cuerpo, carabineros nuevamente disparó perdigones y lanzó bombas lacrimógenas contra los mapuche apostados en el lugar. Ocho comuneros y un periodista resultaron heridos por las balas de la policía uniformada.
Héctor Burgos, periodista de Canal 13, recibió perdigones de goma de parte de carabineros, según expuso el mismo en el noticiario del canal católico la noche del miércoles.
También recibió varios perdigones en su espalda el lonko Juan Carlos Curinao, imágenes que fueron publicadas por el sitio Trinchera de la Imagen.



¿NO MÁS VIOLENCIA?
Hoy Rosende informó que Patricio Jara, carabinero que mató al comunero mapuche, está detenido y a disposición de la fiscalía militar de Malleco. “Afortunadamente no hemos tenido carabineros muerto, ha sido una suerte”- agregó el vocero del gobierno de Bachelet.
También Rosende respaldó el actuar de Carabineros y anunció nuevas medidas “en repuesta a los últimos actos incendiarios en la zona”.
Por su parte, la presidenta Michelle Bachelet lamentó el hecho y dijo que “nada justifica la violencia en La Araucanía”. También llamó al diálogo para resolver las demandas del pueblo mapuche.
Claro una reunión solicitada por varios lonkos mapuche de diversas zonas del Wall Mapu en mayo, que culminó con una visita a Santiago el 7 de Julio último, terminó con los lonkos esperando ser recibidos afuera de La Moneda por alguna autoridad. Ni Bachelet ni sus ministros aparecieron.
El abogado de diferentes comunidades en conflicto Richard Caifal, sostuvo aquellos “fue un portazo a los dirigentes y en definitiva fue un portazo al diálogo más que nada. Ante esa situación es evidente que las comunidades hoy se sientan frustradas y tomen determinaciones que, a veces, desde la institucionalidad se miran de manera ilegítima. En ese contexto no hay posibilidades de diálogo alguno”.
Hoy los dirigentes de las comunidades mapuche reunidos en Temuco suspendieron el diálogo con el gobierno.
En tanto, el vocero de la comunidad autónoma de Temocuicui, Jorge Huenchullán, sostuvo que la muerte de Mendoza Collío, da cuenta que no hay ya espacio para el diálogo. “Si el Estado chileno quiere eliminar de una vez por todas a los mapuches, que lo haga, pero nosotros también vamos a tener nuestro frente de resistencia y no vamos a tolerar que nos sigan masacrando de la forma en que lo han hecho. Han matado a un joven weichafe mapuche que sólo reclamaba derechos territoriales que están usurpados por particulares que están insertos en territorio mapuche. El gobierno nunca ha reconocido que existen colonos que están usurpando nuestras tierras”- sentenció.
El Ciudadano

VIDEO TESTIMONIO DE LA MUERTE DE COMUNERO MAPUCHE

ENLACE DE VIDEO TESTIMONIO DE LA MUERTE DE COMUNERO MAPUCHE


(red charquican)



http://www.3tv.cl/index.php?m=video&v=5749

12 August, 2009Carabineros asesina a comunero mapuche en violento desalojo de recuperación de tierras en Malleco

En violento desalojo ordenado por el Ministro del Interior y su Subsecretario Rosende, tropas de fuerzas especiales acribillan a comunero mapuche. Comunidades de Ranquilco realizaban acción de reivindicación de sus tierras ancestrales, usurpadas por el Fundo San Sebastian. En el operativo participaba el propio prefecto de Carabineros de Malleco, Iván Desmalinovich, y el comisario de Angol, mayor Walter Siefert. Perez Yoma repite la senda de su padre, el responsable político de la masacre de Pampa Irigoin. Bachelet termina su mandato asesinando mapuches que reclaman sus tierras.
Confirmado: Un comunero mapuche murió en enfrentamientos con Fuerzas Especiales de Carabineros al interior de la comunidad de Ranquilco, en el sector de Bajo Malleco, en las cercanías de Collipulli. Tanto el Fiscal Militar como el Fiscal de Turno de Collipulli se dirigen al lugar del incidente para comenzar las indagaciones. Durante la mañana la zona permaneció con varias tomas. La Radio ha intentado obtener una versión oficial de Carabineros y la Gobernación de Malleco, sin resultados hasta el momento, pese a lo cual es posible ver intensos movimientos al interior del fundo San Sebastián. Noticia en desarrollo... FUENTES La Radio y agencias ****************************** MEDIOS DE PRENSA DE ANGOL HABIAN ANUNCIADO HORAS ANTES EL VIOLENTO DESALOJO ORDENADO POR EL MINISTERIO DEL INTERIOR Horas después de que el Ministro del Interior Edmundo Perez Yoma se reunira con el Obispo de la Araucania quien intercedía para que el Gobierno bajara los niveles de represión, desde el mismo Ministerio se ordenaba un violento desalojo. Un periodico electrónico de Angol informaba a las 15: 00 hrs el despliegue del operativo policial para desalojar a los comuneros de Ranquilco, que reivindican sus tierras ancestrales usurpadas. Asi informaba Canal de Noticias, medio vinculado a partidos de Gobierno: "A esta hora, Fuerzas Especiales de Carabineros trabajan en las cercanías de la Colonia Manuel Rodríguez, sector rural perteneciente a Angol, ubicado al oriente de la capital de Malleco, donde un grupo de comuneros indígenas protagonizaría una toma en de terrenos. " De acuerdo a las primeras informaciones que se manejan, el predio “San Sebastián”, sería perteneciente a particulares, por lo que se habría requerido la presencia de la policía para desalojar a los ocupantes, quienes se encuentran premunidos de palos y boleadoras. " El propio prefecto de Malleco, coronel Iván Bezmalinovic, encabeza el operativo, secundado por el comisario de Angol, mayor Walter Siefert. " Se cree que los ocupantes de este predio serían miembros de la comunidad indígena Requen Pillán que reclamarían derechos ancestrales sobre las tierras, situación que a esta hora la policía intenta confirmar. " El hecho ha causado preocupación en la zona de la Colonia Manuel Rodríguez, considerando que la mayoría de sus habitantes son pequeños campesinos, que temen que el denominado “conflicto mapuche” se extienda hasta la capital de Malleco, ciudad que hasta ahora registraba sólo hechos aislados relacionados con las tomas de terrenos. " Finalmente, fuentes cercanas a los hechos no descartan que en caso de confirmarse la efectividad de esta toma, se produzca el desalojo en forma inmediata, ya que esas serían las instrucciones del nivel central ante tomas de terreno en forma flagrante." La noticia la pueden escuchar aca: http://www.radiobiobio.cl/
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Declaración Pública Temuco 12. 08. 09 Lamentamos la muerte del peñi. Repudiamos y condenamos la actitud desesperada de carabinero por el asesinato de otro hermano mapuche en el fundo San Sebastián en el bajo Malleco en los límites de la comuna de Ercilla y Collipulli. Una vez mas se repite la actitud de ensañamiento de la fuerza publica en contra de las comunidades que recuperan sus tierras y siguen siendo los mejores protectores de los usurpadores que tienen arrebatada nuestras tierras. Creemos que el operativo de carabineros producen con esta actitud un peligro para el orden de la comunidades mapuche y sospechamos la infiltración en las filas de carabineros al comando trizano, que solo unos días atrás habían anunciado asesinar a dirigentes mapuche, que hoy se cumple en un operativo de carabineros. Hacemos responsables al gobierno de este nuevo crimen y al mismo tiempo exigimos el esclarecimiento total de los hechos y una exhaustiva investigación del comportamiento de la fuerza represiva de carabinero al interior de las comunidades. El gobierno no puede seguir dilatando y debe resolver a la brevedad las demanda de las comunidades, dar soluciones concretas y no prestarse a lo que quiere la derecha política que busca acentuar las leyes de orden constitucional excluyente que no reconoce los derechos colectivos y fundamentales de los pueblos Originarios, solo se limitan y buscan .reprimir a las comunidades y defender el orden a través de la represión sin reconocer los derechos Mapuche. Llamamos a las comunidades que tomen todas las medidas para evitar las provocaciones de carabineros y de los latifundista que están utilizando a la fuerza publica para defender sus intereses, pero que a través de la historia han generado leyes entre gallo y media noche, que le dan manto jurídico de algo que nunca le han pertenecido como es nuestra tierra. Llamamos a la comunidades a estar en estado de alerta para que en los próximos días nos auto convoquemos para analizar en profundidad la grave situación que se esta viviendo. Domingo Marileo Unen Lonko Viviana Catrileo Dirigente. María I. Colimil Dirigente Luis Catrileo Dirigente Israel Aillpan Dirigente Cesar Cheuquel Dirigente Sergio Melinao Dirigente Eugenio Carinao Dirigente. Asamblea Nacional Mapuche de Izquierda Calle Manuel Rodríguez 1314 Of. N.-1.- 2º Piso Temuco Chile.
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Urgente!: Carabineros asesina a mapuche en Mallecopais mapuche (extraído de www.paismapuche.org)
Jueves 13 de agosto de 2009, por Radio Bio Bio - La Radio.
Fuentes policiales de El Mercurio confirman que carabinero disparó a quemarropa con su pistola 9mm. matando de inmediato al mapuche. 18:00 Radio Bío Bío:
En la intendencia de Temuco se realiza una reunión de emergencia por el asesinato del peñi. Estan presentes la intendenta Nora Barrientos, el Gobernador Christian Dulansky y sus equipos jurídicos. Todo el aparataje policiaco-militar se encuentra acuartelado ante posibles reacciones en Territorio Mapuche.-------------------------------------------------17:30 Radio Bio Bio: El Jefe de Zona de Carabineros de La Araucanía, Cristian Llévenes, confirmó que un comunero mapuche resultó muerto en enfrentamientos con uniformados, anunciando que conformará un puesto de mando en Angol con la prensa para confirmar la identidad y circunstancias de la razzia policial asesina.El hecho se habría producido alrededor de las 15 horas, cuando carabineros intentaban desalojar a los comuneros. El disparo habría ingresado por un costado del abdomen del peñi.La comunidad de Ranquilco se encontraba recuperando el fundo San Sebastián, de la Sucesión González Jarpa, predio colindante con la comunidad Requén Pillán, en el sector Colonia Manuel Rodríguez, a unos 10 kilómetros de Collipulli.--------------------------------------------17:15 - Fuentes policiales de El Mercurio confirman que carabinero disparó a quemarropa con su pistola 9mm. matando de inmediato al mapuche.Por el momento, se desconoce la identidad del mapuche asesinado por la polcicía chilena. En tanto, el carabinero utilizaba casco y chaleco antibala al momento de un supuesto ataque por parte de la comunidad.-------------------------------------------------17:00 Hrs. Radio Bio Bio: Un comunero mapuche murió en enfrentamientos con Fuerzas Especiales de Carabineros al interior de la comunidad de Ranquilco, en el sector de Bajo Malleco, en las cercanías de Collipulli.Durante la mañana la zona permaneció con varias tomas. Radio Bio Bio ha intentado comunicarse con Carabineros y la Gobernación de Malleco sin resultados hasta el momento, pese a lo cual es posible ver intensos movimientos al interior del fundo San Sebastián.En estos momentos las policías restringen acceso e información a la prensa, mientras se trasladan el fiscal militar y el fiscal de turno del Ministerio Púbico junto a la brigada de homicidios desde Temuco, junto a diversos peritos policiales.
-- Sintonía RebeldeLiberando la palabra secuestrada. 107.5 Radio Villa Francia

lunes, 15 de junio de 2009

DECLARACIÓN DE CANADÁ, FRENTE A LA MATANZA DE INDÍGENAS EN LA PROVINCIA DE BAGUA-NORTE DEL PERÚ.

Los abajo firmantes dirigentes activos de diferentes organizaciones de derechos humanos, sociales y culturales en Canada, repudiamos los crueles asesinatos cometidos por las fuerzas policiales del gobierno Peruano, en contra de los indígenas amazónicos de la provincia de Bagua, departamento de San Martín, en el norte del Perú.

Hemos sido informados que 250 indígenas están desaparecidos. La mayoría han sido torturados, asesinados, quemados, y lanzados al río Marañón y Utcubamba, por el solo hecho de defender sus derechos ancestrales como pueblos indígenas.
También hemos sido informados que el Gobierno del presidente Alan García Pérez ha estado criminalizando las protestas sociales de los indígenas que luchan por sus tierras comunitarias y en contra de las compañías petroleras que se han instalado en sus tierras comunitarias y protegidas por el tratado de libre comercio entre el Gobierno Peruano y los Estados Unidos de Norteamérica.

La tragedia de la Amazonía Peruana nos conmueve y nos indigna profundamente, porque el gobierno del presidente Alan García Pérez pudo haberla evitado.
Los indígenas Peruanos reclaman no haber sido consultados como lo establece el convenio 169 de la OIT, y adoptado por el gobierno del Perú, para su puesta en practica. Nosotros creemos que el Presidente García ha gobernado con el mas absoluto menosprecio por los pueblos indígenas, al promulgar los decretos de leyes sin diálogos ni consulta previa a los pueblos amazónicos. Una vez más se han impuesto los intereses de las grandes compañías de petróleo, en desmedro de los intereses del pueblo pobre del Perú.

Solicitamos al Gobierno Peruano termine de inmediato con la represión y violencia contra los pueblos indígenas y se reestablezca la paz y el derecho a la vida de todos los ciudadanos peruanos.
Solicitamos la intervención inmediata del Alto Comisionado de las Naciones Unidas y del Foro Permanente para Asuntos Indígenas de la ONU, como también la visita inmediata de un representante del Comité para la Eliminación de la Discriminación Racial de Naciones Unidas.

Victor M. Gavilán - Director Ejecutivo The Spanish School of Calgary
Hugo Cerpa – Presidente The Chilean Canadian Community Association of Calgary
Elizabeth Zevallos Tenorio – periodista, escritora. Calgary
Ivonne Arosteguy – Spanish Teacher at Mount Royal College Calgary
Sonia Banda – Secretary of Solidarity Chilean Association of Calgary
Manuel Hernández- Committee for the Human Rights in Latin America- Edmonton
Dionisio Barrales – Mapuche Nation Support Committee of Edmonton
Carlos Pilquil-Comite de apoyo al pueblo Mapuche. Montreal

Canada, Junio 10, 2009

jueves, 11 de junio de 2009

Fotografias de la masacre en Peru







Pisaré de nuevo las calles de Bagua ensangrentada


De: 9/6/09, Walter Lingan <http://www.blogger.com/> escribió: Asunto: Pisaré de nuevo las calles de Bagua ensangrentadaMi solidaridad con las víctimas deBagua, de ambos lados, y mi condena a la actitud de AlánGarcía... Qué renuncie! saludoscordialesWalter Linganhttp://www.walter-lingan.com/ Friedrich-Karl-Str. 450739 KölnAlemaniaTel.: 0049-221-9659845
Movil: 01725831343

Pisaré de nuevo las calles de Bagua ensangrentada

Opto por enviar esta carta por la vía abierta con la esperanza que llegue a alguna computadora instalada en el Palacio de Gobierno, aunque seguro no va a ser leída, ni tomada en cuenta para nada, pero lo hago por una cuestión de ciudadano solidario con los pueblos amazónicos y con el pueblo peruano. Lo escribo pensando en Bagua Chica, pequeña ciudad, en aquel entonces, cuando llegué con mi familia con los aires de gran “colonizador”. Era casi un niño y no era consciente que nuestra presencia, tratando de salvarnos de la miseria en los andes, junto a la de miles de “colonizadores”, mejor dicho invasores de territorios aguarunas, awajún y otras etnias, significaba la destrucción y desnaturalización de las tierras comunales nativas.
Seguramente como Fernando Belaúnde, que tiraba al tacho de basura las cartas de protesta por la violación de derechos humanos en la sierra ayacuchana, tú vas a ignorar lo que te diga, te pida y exija. Te tuteo, sí, eso hago, así estaremos más en confianza, así dejaremos protocolos y formalismos para poder expresar mis ideas con mayor libertad, como si fuéramos amigos, pero no somos amigos y gracias a Dios, pues soy ateo, no tengo esa desgracia. Dirás que te estoy faltando el respeto debido a tu gran investidura que te fue otorgada por el voto de un sector de peruanos. Pero si fuiste elegido autoridad máxima del país fue para promover la vida, para respetar a quienes te eligieron, para velar por el progreso del país beneficiando a todos sin distinción, y de pronto pierdes los papeles y ordenas apagar las protestas de los pueblos amazónicos a sangre y fuego, has perdido para mí todo respeto y consideración. Y no me vengas con que presente mi candidatura y si me eligen, entonces pueda hacer leyes para darle el gusto a los protestones.
Y cuando escuché en las noticias televisivas la palabra Bagua volví a mis felices años de niño “colonizador de la selva”. Escribo Bagua y estalla en mis recuerdos el aroma de las ciruelas y los mangos por las calles que me conducían al colegio Manuel Mesones Muro. Se me antoja revivir los partidos de fútbol en la calle El Comercio capitaneados por Juan y Braulio Rojas Nuñez y la dupla de Weche y Nene Quiróz. La iglesia y su bullanguero campanario frente a la plaza vieja sembrada de tamarindos, celosamente guardada por una estación policial que parecía dormitar eternamente agobiada por el calor. El bullicio del mercado, el recofortante y madrugador caldo de cashcas. El camino al río transitado por asémilas cargando el agua para venderla en latas casa por casa. Los bosques de cacao, plátanos, cañas, piñas desafiando a la corriente del Utcubamba. El verdor del arroz tierno en las pozas a punto de ser transplantadas allí, vadeando el río, en esa extensa planicie frente a la ciudad. Recuerdo a los mellizos, cuyos nombres he olvidado, que sabían administrar su semajanza y nos hacían infinitas trampas para no pagar sus cuentas perdidas en los juegos de canicas y de trompos. Nuestras tardes, bajo el sol calcinador, dedicados a zambullirnos en las refrescantes aguas del Utcubamba. ¡Ay, Bagua! Me duelen tus heridas abiertas ahora, tus venas goteando muerte otrora benefactoras de la vida. Parafraseando la canción de Pablo Milanés: yo pisaré las calles nuevamente / de lo que fue Bagua ensangrentada / me pondré a llorar por los ausentes... Por eso me dirijo a ti para manifestarte mi más enérgico repudio y condena a la masacre que tu gobierno acaba de perpetrar contra los pueblos originarios de la amazonía peruana, alzados en lucha pacífica en defensa de sus derechos ancestrales y la preservación del territorio y medio ambiente.
Y no es la primera vez que la paloma blanca, el símbolo de tu partido, que convertida en negra mensajera llega con la muerte en el pico. Fue un junio de 1986 que convertida ya en cuervo voló entre las cárceles de Lima y El Frontón y sacó los ojos a los presos rendidos, casi nadie dijo nada pues se corrió la voz que los asesinados eran peligrosos terroristas, delincuentes armados de una idelogía extranjera: el comunismo. Cerca de 300 muertos y hasta ahora no hay responsables. Tú mismo dijiste que los responsables tienen que pagar por tan vil asesinato. O ellos, dijiste, o me voy yo del gobierno. No pasó nada. Más bien la galopante inflación, la corrupción y el desgobierno te obligaron a irte con el rabo entre las piernas. Te fuiste al extranjero sin importarte un carajo el destino de millones de peruanos que sufrieron las inclemencias de tu política económica desastroza. Y es otra vez un junio del 2009, cuando han pasado tan solo 23 años, que la paloma metamorfoseada en ave de rapiña se vuelve contra los indefensos pueblos amazónicos.
Para colmo nos sales con el sanbenito de que son indios ignorantes, que se oponen al progreso del país, pobres perros del hortelano que no comen ni dejan comer, que son manipulados por ideologías extrajerizantes, como si el ideario del APRA, de tu partido, no bebiera de las ideas revolucionarias surgidas en el continente europeo. Claro, ahora ya las ideas primigenias de tu partido han sido enterradas en el sarcófago de tu viejo líder. Ni se diga de tu socio, el premier Yehude Simón, que de incendiario (ayer socio activo del MRTA, del cual ahora reniega) hoy a tu lado se ha convertido en bombero de las luchas populares. Todos sabemos, no nos vengas con triquiñuelas, porque sabes que el Convenio 169 de la OIT, firmado y ratificado por la república del Perú, obliga a tu gobierno a consultar a los pueblos originarios toda intervención en sus territorios. Pero tú y los parlamentarios que más están planeando como llenarse los bolsillos propios, se hicieron los locos. Ignoraron esos acuerdos y contigo impusieron 9 decretos legislativos que abren camino a las condicionantes del Tratado de Libre Comercio suscrito por tu gobierno y el del señor Bush, de los Estados Unidos. Ni corto ni perezoso, sobre la sangre que acabas de regar, llegaste a inferir que detrás de esto ‘puede haber intereses comerciales del extranjero’. Que duda cabe, son los intereses que tú defiendes y por los que, una vez más, has llegado a odenar la muerte. Eres tú, Alán García, quien privilegia los intereses de las transnacionales sobre la vida de los pueblos originarios de la amazonía peruana.
Han muerto policías y pobladores del amazonas, hijos del pueblo, como siempre, no es nuevo, pueblo uniformado contra pueblo sin uniforme. Qué manera más burda de utilizar a los policías muertos para cargar agua a tu molino. Has lanzado al aire un spot publicitario donde sólo los mencionas a ellos. Quieres mostrar sólo la crueldad salvaje de los nativos. ¿Y qué de los nativos asesinados, de los desaparecidos, de los cadáveres quemados, de los cadáveres metidos en bolsas de plástico y lanzadas a las aguas del Utcubamba? Si todo eso es falso, demuéstralo. Las fotografías y los videos filmados in situ no mienten. Intentaron acallar las noticias y requisaron celulares, cámaras y amenazaron a los periodistas pero la verdad es más fuerte que la represión y eso también los sabes. Como ciudadano de pie, si es que tienes un poco de vergüenza te ruego, te pido, ya no sólo que se investigue todo lo sucedido en nombre de la verdad sino que dejes el Palacio de Gobierno. Renuncia y haz algo realmente digno alguna vez en tu vida y en la historia de la política peruana. Seguro te reirás de lo que te pido, de lo que te solicito pero recuerda que el crimen se castiga. Aunque la justicia tarde, nunca olvida.
La lucha de los pueblos originarios del Abya Yala, (manifestado en la cumbre de pueblos originarios realizada recientemente en Puno) y por las organizaciones sociales de todo el continente recién ha empezado. De modo que, tenlo por seguro, aunque te largues del Perú, de paso ya empezaste enviando a tus hijos fuera del país, no habrá descanso hasta que respondas por sus crímenes. Tú no debes explicaciones sólo al Perú, donde gracias a ciertos sectores que metieron miedo con eso de “las ideologías extrajerizantes” te resultó fácil evadir responsabilidades con respecto a la masacre de los penales de aquel junio de 1986 y fuiste elegido presidente por segunda vez. Ahora, de nuevo, tú y tu paloma-cuervo se han convertido en criminales de lesa humanidad y la persecución no cesará hasta que respondas por sus actos. No es una amenaza, no, nada de eso; mira a Fujimori, a Montesinos y a Guzmán, hoy en la cárcel disfrutan de las tempestades que sembraron. Este junio del 2009 los brutales sucesos que has originado han mancillado la confianza que el pueblo peruano te otorgó dándote una segunda oportunidad. Si realmente quieres al Perú, si lo amas con ese vacío patriotismo con que te llenas la boca, deja el gobierno, convoca a un gobierno provisional o como quieras llamarlo, quizás así tus “pecados” sean atenuados en algo, digo yo. Ya sé que tu soberbia y tu orgullo no te lo permitirán, además están de por medio los intereses extranjeros que defiendes antes que la soberanía y el bienestar del Perú.
Mañana volveré a Bagua y pisaré de nuevo las calles y los parques ensangrentados, lloraré por sus muertos, por sus desaparecidos, me iré al río Utcubamba a bañar mis esperanzas por un Perú nuevo dentro de un mundo nuevo.

Walter Lingán
Escritor peruano residente en Colonia, Alemania.

miércoles, 10 de junio de 2009

Comunicado: PERU

La necesidad de vaciar los territorios indigenas para beneficio del
capital ha llevado al Presidente de Peru a cometer un crimen contra
quienes pedian, con base en el derecho internacional, simplemente ser
consultados para disponer de sus tierras.
El genocidio cometido en la selva amazonica peruana es inadmisible.
Condenamos energicamente la accion criminal del gobierno y lo
conminamos a instalar una mesa de dialogo con las comunidades
amazonicas y a asumir las responsabilidades de sus acciones represivas.
Adherir mandando firma a: anacecena@gmail.com:
Firmado por el colectivo: En Defensa de la Humanidad.


Trás recibido este escueto comunicado y para obtener más información
sobre los hechos a través de Google aparecen 30.200 reacciones y
artículos reprobando los actos de violencia, que parten del ministerio
del Interior y de Defensa del actual Presidente de la República del Perú.

Un breve resumen aparece en los enlaces hacia youtube mencionados abajo
entre 12.100 relatos sobre protesta por masacre en Bagua....

http://www.youtube.com/watch?v=w05nZd1Y9Co&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=VRj7trvxguw&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=ApPhtnYUfeo&feature=channel

http://www.youtube.com/watch?v=IMFZV-coowo&feature=channel

http://www.youtube.com/watch?v=VNRZA9TXpJ4&feature=channel

lunes, 8 de junio de 2009

CARTA DE ELENA VARELA A BACHELLET

Sra.Michelle BacheletPresidenta de la República de ChilePresenteEstimada Señora:Junto con saludarla, me dirijo a usted con mucho respeto, pero también con urgencia. Soy Elena Varela, Documentalista y Licenciada en Música, actualmente presa política, con medidas cautelares de reclusión domiciliaria nocturna y con arraigo nacional. Fui detenida el 07 mayo del año 2008 en circunstancias en que realizaba una película financiada por el Fondo de la Cultura y las Artes, el documental: “NEWEN MAPUCHE”, el que relataba los procesos de lucha social de las comunidades de Arauco Malleco. Mi trabajo de investigación partió el año 2004, fue cuando después de una beca de estudio en Alemania me enteré de la realidad que vivían dichas comunidades. Ese año decidí investigar en campo lo que ocurre y tomé mi cámara para registrar las realidades por las que atraviesan las comunidades en resistencia del Pueblo Mapuche que vive en el corazón de nuestro territorio. A la fecha llevaba filmando cinco años de trabajo. Con parte de ese material de archivo histórico se construiría la historia de un conflicto y se daría a conocer las razones de dirigentes y comunidades mapuche para realizar su lucha. Así también, como todos los documentales, se darían a conocer las políticas del gobierno, instrumentos legales ocupados en los años de democracia, me refiero a la ley antiterrorista, las razones de su uso y sus repercusiones en la sociedad en general, la prisión política racial. Desde esos años los sistemas de seguridad comienzan a investigar mis pasos así como muchos mapuches o gente que de una y otra forma ha interactuado para apoyar esta lucha. De manera que desde el punto de vista profesional he sido testigo de los procesos injustos de muchos mapuche en el sur , Desde la perspectiva humana me duele el alma-“ ver para creer”-. Ahora soy una de ellos, acusada como delincuente de haber asaltado dos bancos para entregar el dinero recaudado al MIR. Como usted sabe el MIR ya no existe como organización, así como tampoco Miguel Enríquez. No soy analfabeta de la historia, menos delincuente.Por otro lado realizaba un documental sobre el Complejo Maderero Panguipulli, también rescatando la historia social y política de la zona. Sus actores como el comandante Pepe (José Gregorio Liendo), la persecución, desaparición y ejecución de muerte de muchos luchadores de esa época. La operación retorno, su aniquilamiento y sus proyecciones hasta estos días. Proyecto que ganó el Fondo de Fomento para la Industria de cine el año 2006, de donde se ha escrito una investigación y guion de esta historia. Ambos proyectos han sido años de trabajo y esfuerzo.Las personas no identificadas que allanaron mi casa –productora se llevaron todo este trabajo en cintas y discos duros, maletas de artes con material de utilería para las filmaciones, latas de películas, etc. Hasta ahora no me han devuelto todo el material filmado.Acerca de la maleta de artes, en donde se encontraban lienzos del MCR (movimiento campesino revolucionario), banderas de MIR (Movimiento de izquierda Revolucionaria)y vestimentas militares que fueron ocupada en escenas de la película: “LOS SUEÑOS DEL COMANDANTE”, antes mencionada, levantaron una historia en la cual: “yo, habría ocupado estas vestimentas para el uso de la formación e instrucción militar y que desde allí planificaría los asaltos y a la vez seria chofer operativo y pertenecería a una célula miristas. Ese día me encerraron en un auto con vidrios oscuros mientras robaron las cintas y todo lo que pudieron. Luego me maniataron, me amenazaron con mi hija y con mi vida y me llevaron por la orilla del Lago Calafquen a Panguipulli solo diciéndome que debía entregar las armas que guardaba en los instrumentos de la Orquesta Sinfónica de niños que dirigía. Fueron órdenes superiores según supe después, de jueces y fiscales. Los malos tratos y la tortura sicológica no me calzaban en su gobierno. Se que usted lo vivió en su momento. También se que usted fue una mujer comprometida con la historia así fue que llego a la presidencia”.Desde niña he llevado en mi memoria los tristes momentos de la dictadura y las mágicas palabras de Salvador Allende, su lucha y su respeto por el pueblo. De allí que quiero un país donde pase el hombre libre para reconstruir nuestra historia. Eso es para nosotros los chilenos y para nuestro respetado pueblo hermano Mapuche que sufre el atropello y que no tendrá dignidad hasta el día en el que se respeten sus derechos.Estimada presidenta estoy acusada a quince años de cárcel por pensar así. Y aún no creo que esto esté sucediendo en la realidad de Chile actual. Además, que luego de mi detención viví la fría y oscura cárcel injustamente, lugar de sacrificio del espíritu humano, lugar donde van a dar las penas más grandes de nuestra sociedad. La tristeza, la soledad y el nadaísmo. Así como seguramente usted vivió los horrores de la cárcel y de la tortura en dictadura. Aun hoy día en democracia, le cuento con mucho respeto, que en la cárcel, los presos caminan sin vida. Aunque algunos presos merezcan un lugar oscuro, nada evoluciona en ellos es solo basurero para la humanidad. Así se vive la cárcel. Que injusticia es entonces el encarcelamiento para quienes luchan por sus derechos, para quienes piensan distinto y tienen la conciencia social más arriba que el resto o son de otra raza y otros pueblos en busca de su dignidad.He vivido la crueldad de su gobierno democrático, he vivido la persecución y la soberbia de quienes juzgan y encarcelan arbitrariamente. Estoy escribiendo una carta a usted gracias a la lucha por la verdad y la libertad de expresión que realizaron mis colegas y porque no decirlo mis compañeros.No me han dejado trabajar en la película ya que debo permanecer tres semanas en Santiago y una sola en el sur. No he podido vivir en mi propia casa y hoy día vivo en casa de familiares. No he podido realizar mi labor de madre, me ha resultado difícil explicarle a mi hija, que sufre la misma “condena” sin comprender como su madre de documentalista y de trabajar con la comunidad del sur de Chile, ha aparecido en los diarios como delincuente y como terrorista. No tengo donde estar, pero no me han vencido y no me vencerá el terror . Tengo mi voz para decir lo que pienso y lo que siento y a mis compañeros que reclaman los derechos a una vida justa y el derecho de vivir en paz.Querida Presidenta, en nombre de cualquier valor superior al poder que le sostiene, le pido medite y ponga su mano justa. Porque si hay un valor que tienen los presidentes que luchan por una sociedad justa es el respeto humano y la magia de una sociedad mejor, con valores como la libertad de expresión, la igualdad, el reconocimiento a nuestros pueblos indígenas, el respeto a la creación. Es por estos valores que siendo yo una simple mujer armada de una cámara, con una batuta y acompañada de su hija se fue al sur y hoy está siendo acusada a la prisión. Hasta donde llega el poder opresor?, Hasta cuando puedo decir la verdad sin que me encarcelen?Le solicito con urgencia mi libertad, la entrega y devolución de todo mi material audiovisual para terminar ambas películas y se me permita trabajar libremente por tierra mapuche junto a mis compañeros audiovisualistas de todo el mundo. Porque somos miles los que deseamos filmar el registro de nuestra sociedad, la lucha de los pueblos de América latina y esto hace de nuestra labor una emergencia llena de pasión y una misión histórica y política para la paz.Tengo fuerza de que …”más temprano que tarde se abrirán las grandes alamedas por donde pase el hombre libre”.., el hombre que piensa, el que escribe, el que ama, el que lucha por sus derechos, el que pide libertad. Y es por esto en nombre de lo añorado y los que han quedado en silencio o evadido por el tiempo, le escribo.Sin otro particular y por la libertad y la esperanza que es lo último que se pierde.Se despide fraternalmente.Elena Varela LópezCineasta – DocumentalistaPresa Política

ÚLTIMA NOTICIA: mas de 180 indígenas muertos y arrojados al río marañón y río Utcubamba para ocultar genocidio.

La Asociación de Graduados y Egresados de la Universidad Nacional Pedro Ruiz Gallo, RECHAZA la actitud GENOCIDA Y VIOLENTA DEL GOBIERNO DE ALAN GARCIA, al ORDENAR A LA POLICIA NACIONAL MATAR A MAS DE 180 NATIVOS, los mismos que han sido desaparecidos los cuerpos, bajo la estrategia de botarlos a los ríos Marañón y Utcubamba para ocultar los cadáveres, (esto la prensa no lo dice) nativos que luchan por defender las tierras que les permite sobrevivir y llevar alimentación para sus familias. El gobierno de ALAN, sus ministros y líderes apristas tildan de “TERRORISTAS” a los “NATIVOS” y A TODO CUANTO CIUDADANO RECLAME SUS DERECHOS, para el Gobierno Aprista…TODO CIUDADANO QUE RECLAMA JUSTICIA, RESPETO A SUS DERECHOS Y A SU DIGNIDAD ES UN TERRORISTA.
La ACTITUD GENOCIDA DEL QUE ESTÁ ACOSTUMBRADO Alan García, tal como lo hizo el caso del FRONTON (hoy delito olvidado) y otros, obedece a la INCAPACIDAD, INEPTITUD y MEDIOCRIDAD DE TODO EL GOBIERNO APRISTA por solucionar los graves problemas del País. Los hermanos indígenas siempre han buscado pacíficamente el DIALOGO CON EL PRESIDENTE GARCIA, pero éste siempre ha rehusado enviando emisarios, entre ellos al VENDIDO YEHUDE SIMON MUNARO, escudero de la basura política del APRA. No es concebible la acusación de que los nativos portaban armas, las únicas armas de los indígenas son las “flechas” que en salvaguarda y DEFENSA PROPIA DE SUS VIDAS, al sentir el ATAQUE COBARDE a través de vía área y terrestre, han tirado flechas y como consecuencia han resultado fallecidos varios policías.
El pueblo peruano no puede permitir tamaña injusticia, la democracia no se ejerce con la violencia, la democracia no significa DICTAR DECRETOS INSCONSTITUCIONALES , sino antes de ello buscar el dialogo, si el INEPTO ALAN GARCIA dice ser “DEMOCRATA”, le preguntamos ¿Porqué NO pidió consulta a los indígenas antes de emitir los múltiples decretos Inconstitucionales y vende patrias?, sino mas bien inmediatamente acató las órdenes de las multinacionales y grandes empresas hambrientas por PETROLEO Y DEMAS MINERALES QUE ANSIAN EXPLOTAR EN LA SELVA PERUANA, así como se llevan el oro, la plata, el zinc. Cobre, carbón, y cuanto mineral existe en diversas regiones de la patria y dichos pueblos a pesar de tener grandes minerales son los pueblos mas pobres y olvidados.
El único responsable por las muertes de nativos y policías es el Gobierno de García porque el debió buscar el dialogo que nunca lo ha hecho y por ordenar la matanza a los manifestantes, porque la fuerza armada no puede actuar y disparar sin orden del órgano superior.
La política del Gobierno es la propia de un DICTADOR que a raja tabla y utilizando el poder de la fuerza armada pretende imponer sus condiciones e intereses, sin importar la vida de niños, mujeres, ancianos y de cualquier ciudadano, como hemos sido testigos de la MASACRE OCURRIDA HOY 04 DE JUNIO 2009 (ultima noticia, mas de 180 indígenas muertos y arrojados al río marañón y utcubamba para ocultar cadáveres, eso no lo dice la prensa comprada) lo cual es una muestra y una prueba mas de que este PRESIDENTE ALAN GARCIA ES UN GENOCIDA Y ASESINO Y POR LO TANTO DEBE RESPONDER ANTE LA LEY Y LA JUSTICIA PERUANA. Todos lamentamos la pérdida de vidas humanas tanto de nativos y policías, estos últimos tampoco tienen culpa por cuanto solo obedecen órdenes, los únicos culpables son los miembros del Gobierno Aprista, que incluye la cúpula corrupta de ministros y congresistas.
El pueblo peruano cada día pierde sus recursos naturales como parte de su riqueza, pierde sus empresas, y las ratas del gobierno siguen saliendo a la luz cada día, la pobreza y extrema pobreza cada día se incrementa, cada día mas peruanos desempleados, profesionales desocupados, niños recicladores y trabajadores de temprana edad, y los zánganos del Gobierno gozando de la buena vida a costa de la plata del pueblo.
Pueblo peruano es hora de despertar, salgamos del anonimato y digamos BASTA YA de tanto abuso de poder, de tanta injusticia y de tanto atropello al pueblo peruano.
La AGE-UNPRG SE SOLIDARIZA CON LOS PUEBLOS AMAZONICOS, RECHAZA Y SENSURA LA ACTITUD GENOCIDA DE ALAN GARCIA Y SU CUPULA CARROÑERA APRISTA.
EXIGIMOS LA RENUNCIA DEL GOBIERNO APRISTA INMEDIATAMENTE. EXIGIMOS AL CONGRESO REVISAR INMEDIATAMENTE LA TOTALIDAD DE DECRETOS INCONSTITUCIONALES QUE VIOLAN DERECHOS DE INDIGENAS Y DE TRABAJADORES ESTATALES A NIVEL NACIONAL.
INSTAMOS A LAS DIVERSAS INSTITUCIONES, ORGANIZACIONES, ETC, A PRONUNCIARSE Y CENSURAR EL ABUSO DEL PODER Y ACTITUD GENOCIDA DE ALAN GARCIA.
11 DE JUNIO PARO Y MOVILIZACIÓN CONTRA LA MASACRE Y GENOCIDIO COMETIDO CON HERMANOS INDÍGENAS-CONCENTRAC IÓN 9:00 A.M. PARQUE OBRERO CHICLAYO.
LA PATRIA NO SE VENDE, SE DEFIENDE…..
Lic. Segundo Rojas Presidente AGE UNPRG Lambayeque, 06 de Junio 2009. Es hora que las organizaciones solidarias se preparen a conscientizar, movilizar al pueblo de lima contra el genocidio de bagua Organizaciones sociales convocan a movilización nacional para jueves 11 de junio y conforman Comité de Lucha

viernes, 5 de junio de 2009

WELCOME Á BELGIQUE le 18 JUIN à 19h30





Nous vous invitons a soutenir l’action de la CRER, lors du la projection del film WELCOME au Botanique ce 18 juin, les bénéfices serviront à financer un car pour aller a CALAIS au camp NOBORDER fin du mois de juin !

Paf : 5 euros

Réserve vos places de maintenant au 0496 40 33 09

Merci !!

miércoles, 28 de enero de 2009

Des papiers, ils en ont... mais pas le bon !




Des papiers, ils en ont... mais pas le bon !

Pas de chaises vides à l'école Edouard Herriot de St Priest –69-



URGENT : appel à FAX ou mail pour la famille Hamaïdi (contact en fin d'article).

Pétition : http://www.educationsansfrontieres.org/?page=article&id_article=17593



Après deux jours de rétention dans la prison pour étranger à Lyon-St exupéry pour les 3 enfants et les parents, la famille Hamaïdi a été assignée à résidence samedi 24/01/2009 ... Le TA vient de confirmer l'APRF délivré lors de l'arrestation. Riane, Ghada Malek, Mohamed Yacine et leurs parents ne doivent pas être expulsés. Ils sont sous notre protection. Ils doivent être régularisés.



La famille Hamaïdi a été arrêtée jeudi 22 jan vier à St Priest (69) à domicile aux premières heures !

Riane, née en 1997, Ghada Malek en 2002 et Mohamed Yacine né en 2004

Ils sont tous les trois scolarisés à l'école Edouard Herriot à St Priest-69- (CM2, CP et maternelle).



M et Mme HAMAIDI ont quitté leur pays parce qu'il y étaient en danger et victimes de violence et de menaces. Mme Hamaïdi a été maltraitée en Algérie (coups et harcèlement moral) par la famille de Monsieur.

Ils doivent trouver ici une20place où vivre sereinement pour cela il ne leur manque que le bon papier et il appartient à l a préfecture de faire droit à leur demande.



Mme Hamaidi n'a plus de famille en Algérie : sa mère attend la nationalité française, 3 frères et 1 sœur sont français.



La famille est parfaitement intégrée, participe aux activités de l'école, s'implique dans la vie de la ville.

Ils sont arrivés en France en 1999 puis sont rentrés en Algérie après un refus de la demande d'asile politique.

Ils reviennent en 2003. Monsieur et Madame HAMAIDI font une demande d'asile territorial, rejetée également. Ils repartent alors encore en Algérie en 2004.

Suite à de nouveaux problèmes en Algérie (hospitalisation de Mme suite à des violences), M adame revient en mai 2006 avec les enfants et est rejoint par son mari en juin. : ils font une demande de régularisation ... Rejet, OQTF fin 2007 et interpellation à domicile du père par la PAF le 22 nov 2006. Il est relâché dans l'après-midi.



Ce jeudi jeudi 22 janvier 2008 : interpellation de toute la famille conduite au centre de rétention



Lors de l'audience au JLD le 24 janvier plus de 50 personnes (amis, enseignants, parents d'élèves, élus, étaient présents).

Encore plus de personnes, ce lundi 26 janvier au Tribunal Administratif.



mél + fax préfet : jacques.geraul

t@rhone.pref.gouv.fr , 04 78 60 49 38

mél + fax secrétaire général : christophe.bay@rhone.pref.gouv.fr , 04 72 61 60 86

mél + fax directeur de cabinet : michel.tournaire@rhone.pref.gouv.fr , 04 78 60 15 46

mél + fax directrice de la réglementation : michele.denis@rhone.pref.gouv.fr, 04 72 61 62 41

mél + fax sous-directeur de la réglementation : stephane.beroud@rhone.pref.gouv.fr , 04 72 61 62 52



jacques.gerault@rhone.pref.gouv.fr ; christophe.bay@rhone.pref.gouv.fr

michel.tournaire@rhone.pref.gouv.fr ; stephane.beroud@rhone.pref.gouv.fr

michele.denis@rhone.pref.gouv.fr

Ministère

Fax ministère : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 Standard 01 77 72 61 00

Secrétaire général secretariat.general@iminidco.gouv.fr

Secrétaire général : patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr

fax : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00

Ministre eric.besson@iminidco.gouv.fr

Directeur adjoint du Cabinet : frank.supplisson@iminidco.gouv.fr

Conseillère en communication laure.frugier@iminidco.gouv.fr







Matignon :

http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire







Elysée fax : 01 47 42 24 65

http://www.elysee.fr/ecrire/index.html

Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet@elysee.fr



Contact sur ce dossier : Michèle Piboulieu 06 60 96 19 86

domingo, 18 de enero de 2009

UNE DANGEREUSE HISTOIRE DE FOUS





UNE DANGEREUSE HISTOIRE DE FOUS

"Mme Guilene Nkagosso, épouse Menghat, résidente jocondienne (habitante de Joué-Lès-Tours, 37) de nationalité congolaise ne peut plus rentrer sur le territoire français depuis juillet dernier suite à un voyage au Maroc pour raison familiale. Les autorités françaises ont décidé que son passeport congolais était falsifié. Elle est pourtant en situation tout à fait régulière en France.

Son mari et ses 5 enfants vivent et sont scolarisés à Joué. Son mari est arrivé en France en 2001, il a un titre de séjour et a un travail régulier. Elle l'a rejoint en avril 2004, et ses deux derniers enfants sont nés en France. Elle travaillait en CDI jusqu'au mois de juillet, emploi qu'elle a bien sûr perdu en raison de son absence. Comble de l'absurde, la préfecture d'Indre-et-Loire lui a signifié par courrier pendant son absence qu'elle pouvait venir chercher son nouveau titre de séjour.



Le 21 juillet, revenant de voyage, elle est arrêtée à l'aéroport et réexpédiée au Maroc. Elle y est arrêtée et comme elle n'a plus le droit d'y séjourner, elle y condamnée à un mois de prison ferme (qu'elle effectue) et deux mois avec sursis. Elle était enceinte, elle perd son bébé et tombe malade.

Ayant purgé sa peine, elle tente la semaine dernière de rejoindre son mari et ses enfants. Et le cauchemar recommence… nouvelle arrestation, nouvelle menace de la renvoyer au Maroc où, à coup sûr, elle sera de nouveau emprisonnée, pour plusieurs mois cette fois… Kafka, reviens, ils sont devenus fous !

Elle a été transférée ce soir dans un hôpital en raison de son état de santé. Si on n'intervient pas, elle risque d'être très rapidement, dès demain, rééxpédiée vers les prisons marocaines…



Monsieur Besson a souhaité prendre la relève du ministre de la Rafle et du drapeau Hortefeux. Le voilà aux commandes et en situation de donner sa mesure : le destin de Guilene Nkagosso basculera-t-il vers les geôles du Maroc ou vers la vie avec ses cinq enfants à Joué-Lès-Tours.

Comme on est en pleine transition, on mêle adresses anciennes et
nouvelles
Fax ministère de la rafle et du drapeau : 01 77 72 61 30 et
01 77 72 62 00 Standard 01 77 72 61 00
Ministre partick.besson@iminidco.gouv.fr
Secrétaire général secretariat.general@iminidco.gouv.fr
Conseiller du ministre : patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr
Directeur de cabinet : michel.bart@iminidco.gouv.fr
Directeur-adjoint : guillaume.larrive@iminidco.gouv.fr
Conseillers techniques : sabrina.belkhiri-fadel@iminidco.gouv.fr et
geoffroy.didier@iminidco.gouv.fr
Service presse elisabeth.boucher@iminidco.gouv.fr
à Matignon :
http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire
Elysée fax : 01 47 42 24 65
http://www.elysee.fr/ecrire/index.html
Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet@elysee.fr
Guillaume Larrivé, Directeur-adjoint cabinet du ministère R et D, sur
son blog g@larrive.com