lunes, 21 de julio de 2008

ENFANTS DES SANS PAPIERS EN PRISON EN FRANCE




1) Après 17 jours de rétention, Djamel (12 ans) et sa maman LIBRES .... et de retour à lyon samedi 19 juillet au soir. Djamel et Dalila remercient tout le monde.

Hier après midi Mme Driss, (mère algérienne de Djamel qui étaient enfermés dans la prison administrative pour étrangers de Nimes) passait à nouveau devant le Juge de Libertés et de la détention.

Elle a présenté un certificat médical datant de mai 2008 (apparemment rédigé par un médecin agrée par la pref) disant que son état de santé nécessitait des soins qui ne pouvaient pas être dispensés dans le pays d'origine..... La juge s'est appuyée sur ce certificat pour la libérer ainsi que Djamel. Le procureur n'a pas fait appel de la décision.

Comme d'habitude, l'administration les sort de la prison administrative pour étrangers à des centaines de km de chez eux, sans se préoccuper le moins du monde de savoir comment ils vont rentrer. Les copains de Nîmes et d'Alès sont partis les chercher au CRA et les ont mis dans un TGV pour Lyon. Merci à eux !

Un petit comité d'accueil était présent à la gare pour les accueillir.



2) Sans doute un motif de grande fierté du ministre de la chasse à l'enfant : expulsion réussie d'Ulrich, 19 ans, élève du lycée professionnel Jacques de Flesselles à Lyon. BEP électrotechnique, entraîneur de foot bénévole pour des enfants dans 2 clubs. Renvoyé à Brazzaville où il n'a aucune famille et ne connait personne. Un beau succès pour le ministre. Encore bravo !

Pour lui faire plaisir, le mail reçu de la militante RESF qui garde le contact avec lui : « Ulrich m'a appelée tout à l'heure. Il n'y avait personne pour l'accueillir à l'aéroport, ni de sa famille, ni de l'organisation des droits de l'homme qui devait se déplacer... J'attends un mel de cette dernière à qui j'avais écrit ce matin, et informerai la famille d'ici demain.

Heureusement, un passager de l'avion l'a "recueilli[…].

Ulrich m'a dit que c'était la déprime pour lui. J'ai essayé de le réconforter évidemment. il m'a donné un numéro pour le rappeler mais c'est indisponible actuellement. Il m'a aussi dit qu'il reçoit les SMS sur son portable, mais ne peut pas recevoir d'appels ni appeler je crois. »



3) Arselio, 5 ans, le jour de son anniversaire : Maman, tu pleures parce qu'on ne va pas nous libérer ?

Ce 18 juillet est un triste jour pour la famille Kuka, un triste jour pour les amis de la famille Kuka, un triste jour pour la séparation des pouvoirs et pour une certaine conception de la justice.

La famille Kuka, famille réfugiée à Pau, en France, depuis fin décembre 2005 parce qu'elle est menacée de mort dans son pays, est un exemple de volonté d'intégration dans notre pays, de solidarité active avec ses amis et ses voisins, de garantie d'utilité économique pour le pays, puisque M. Aleksander Kuka, le père, a une promesse ferme d'embauche dans un « secteur en tension ». L'artisan qui veut l'embaucher ne trouve pas de professionnel sur le marché de l'emploi et souhaite ardemment pouvoir embaucher M. Kuka. Il l'a écrit à la préfecture.

Le 16 juillet à l'aube, jour de prise de fonctions du nouveau préfet, cette famille est brutalement réveillée par des coups violents portés à sa porte. Les enfants terrorisés constatent que leur mère appelle RESF au secours, puis que la police aux frontières entre dans l'appartement et somme la famille de s'habiller et de les suivre.

Le 16 juillet, la préfecture des Pyrénées Atlantiques, le préfet à peine installé, sollicite l'ambassade d'Albanie pour obtenir un laissez-passer afin de pouvoir expulser la famille.

Le 16 juillet, la famille est conduite dans les locaux de la Police Aux Frontières de Billère et mise en garde à vue.

Le 16 juillet, à 12 heures 45, elle est embarquée vers le centre de rétention administrative d'Hendaye, à l'heure où d'autres enfants et d'autres parents rentrent de la plage.

Le 16 juillet, c'est la première fois que des enfants, des petits enfants, sont internés dans ce centre.

Le 16 juillet, c'est l'avant-veille du 18 qui est la date de l'anniversaire du plus jeune des enfants. Bon anniversaire, Arsélio : le pays des Droits de l'Homme, le pays dont les dirigeants ont signé la convention internationale des Droits de l'enfant, t'emprisonne un jour d'été ensoleillé, toi qui n'es même pas en situation irrégulière.

Le 16 juillet, c'est 146 jours après le 21 février, jour du rejet au tribunal administratif de leur contestation de l'obligation qui a été faite aux parents de quitter le territoire. Tu parles d'un flagrant délit !

C'est sans tenir compte de l'appel interjeté devant la cour de Bordeaux et dont le jugement n'a pas encore eu lieu.

C'est sans tenir compte de la demande de réexamen pour élément nouveau déposé devant la cour nationale du droit d'asile.

Mais c'est en tenant le plus grand compte des ordres du ministère de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du co-développement : faites du chiffre, arrêtez, arrêtez ; enfermez, enfermez ; expulsez, expulsez. Dieu reconnaîtra les siens.

Mais c'est en tenant le plus grand compte du message qui doit passer à l'occasion de l'arrivée du nouveau préfet : on va voir ce qu'on va voir. Et on commence par ceux que leurs soutiens pensent certainement les plus à l'abri. C'est un bon début qui permettra d'arrêter à tour de bras pendant l'été, pendant que l'école est fermée et que les parents d'élèves sont moins nombreux pour protester et s'opposer.

Ce 18 juillet, Madame Balian, juge pour enfants au Tribunal de Grande Instance de Bayonne, exerce la fonction de juge des libertés et de la détention. Elle doit décider de la réponse à donner à l'exigence du préfet de maintenir la famille en détention au centre de rétention administrative d'Hendaye.

Rappelons que c'est la première fois que des enfants sont internés à Hendaye.

Rappelons aussi que, le 14 juin 2006, Madame le juge pour enfants avait déjà négligé de répondre à l'invitation du président du conseil général qui l'invitait à participer à l'élaboration du schéma départemental Enfance-Famille 2005/2009. Un des thèmes était : « Favoriser l'adaptation des dispositifs d'insertion et de protection. »

Madame la juge pour enfants a manifestement un grand souci des enfants.

Ce 18 juillet, Me Hardouin plaide. C'est une très belle plaidoirie. On sent l'indignation de voir des enfants enfermés.

Elle évoque des éléments de délais, les heures de présentation devant le tribunal. Mais, surtout, elle évoque la convention internationale des droits de l'enfant du 20 novembre 1989, signée le 7 août 1990 par la France qui a été le premier pays à faire du 20 novembre une journée nationale des droits de l'enfant. (N'ont pas signé, les Etats-Unis et la Somalie, pays hautement démocratiques où les droits de l'Homme sont toujours parfaitement respectés)

Citons simplement le point deux de l'article 2 et le début de l'article 3 :

2. Les États parties prennent toutes les mesures appropriées pour que l'enfant soit effectivement protégé contre toutes formes de discrimination ou de sanction motivées par la situation juridique, les activités, les opinions déclarées ou les convictions de ses parents, de ses représentants légaux ou des membres de sa famille.

Article 3

1. Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu'elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale.

Madame la juge pour enfants en sa qualité de juge des libertés ( !) et de la rétention se retire une bonne heure après la plaidoirie pour délibérer. A son retour, elle annonce qu'elle obéit à l'injonction préfectorale et renvoie la famille en rétention pour 15 jours, le temps de laisser la possibilité au préfet d'obtenir le sauf-conduit qui lui permettra de gagner quatre points dans sa course aux chiffres d'expulsions. Et de risquer d'envoyer quelques personnes vers une mort annoncée. Elle argumente péniblement sur les délais. PAS UN MOT sur la convention internationale des droits de l'enfant. Si Madame le juge a une vision…particulière de l'indépendance des pouvoirs, elle a une vision aigüe de la dichotomie entre la juge pour enfants et la juge des libertés et de la détention, mais se mélange un peu entre la liberté et la détention.

Pourtant, il était manifeste que ces enfants ne supportaient déjà que difficilement les deux jours qu'ils venaient de passer au centre de rétention administrative.

L'intérêt supérieur de l'Etat a prévalu froidement sur l'intérêt supérieur de deux enfants albanais.

Faut-il pour autant céder au désespoir ? Il n'en est pas question.

Il faut passer sur la grande amertume de voir des innocents dont la garantie de présentation a été unanimement reconnue et des enfants maintenus en prison.

Il faut passer sur la tristesse de voir la justice avilie et bradée à un formalisme aveugle et obéissant.

Il faut poursuivre la lutte. La lutte pour défendre le droit universellement reconnu par 192 pays de protéger les enfants de violences inutiles. La lutte pour refaire de notre pays un pays dont les valeurs traditionnelles d'asile et de fraternité sont officiellement reconnues. La lutte pour redonner vie aux mots devenus creux qui continuent d'orner nos frontons républicains.

La lutte pour la solidarité, valeur essentielle au moment où les puissants s'acharnent à nous diviser pour mieux régner et pour augmenter encore les profits indécents des plus riches.

Le dernier mot n'a pas été dit. Des recours et des moyens de lutter subsistent. Nous n'abandonnerons pas.

Vigilance, amis, camarades.

Jean-Jacques Le Masson



Quelques précisions encore



Non à l'enfermement des enfants !

La famille Kuka a été arrêtée mercredi 16 juillet à 7 heures 7 et placée au centre de rétention administrative d'Hendaye.

Les deux jeunes enfants, Arselio, 5 ans, et Anisa, 7 ans, ne supportent pas l'enfermement : ils paniquent, ils ne dorment pas, ils pleurent souvent. Les parents sont terrorisés à l'idée d'être expulsés en Albanie où ils risquent de subir les conséquences du Kanoun, loi de vengeance qui réclame le sang des hommes de la famille. Aleksander, le père et Arselio, le petit garçon risquent leur vie là-bas.

Toutes les associations qui, de près ou de loin, ont été en relation avec la famille Kuka, de nombreux élus, de nombreux citoyens ont aussitôt rejoint les appels de RESF 64.

Des citoyens de Pau et de la Côte Basque, même ceux qui ne connaissent pas forcément la famille, sont allés la visiter au centre de rétention d'Hendaye. En tout premier, le directeur de l'école des enfants, un de ses collègues, deux parents d'élève. Ils n'ont pas hésité à faire 300 kilomètres pour cela. Puis, sœur Marie-Antoinette et l'abbé Jo Gatelier, une des figures emblématiques de la résistance militante à Pau, puis des camarades de la Côte, puis le frère, la belle-sœur, un cousin germain et un petit neveu. Thérèse pour la Maison des Femmes,.etc…

Tous ont conclu qu'il est inacceptable d'enfermer ces jeunes parents et de très jeunes enfants. Le CRA ne désemplit pas : jamais autant de Français n'ont franchi le portail du centre de rétention administrative. Même les policiers pensent (et disent) qu'avec un tel soutien, la famille n'a pas sa place dans ce lieu d'enfermement.

Pour ses cinq ans, vendredi, Arselio n'a pas eu son gâteau d'anniversaire, ni ses copains de vacances, mais il a eu beaucoup de cadeaux. Sa sœur Anisa n'a pas été oubliée. Seule la juge a refusé froidement, alors qu'elle en avait la possibilité, le plus beau cadeau qui pouvait lui être fait : arrêter les souffrances de l'angoisse et de l'humiliation que subissent ses parents et dont il est le premier témoin et la première victime.

RESF64 demande que toute la famille sorte du centre de rétention administrative d'Hendaye où elle n'a pas sa place. RESF 64 demande qu'Aleksander Kuka soit régularisé : le patron d'une importante entreprise de carrelage de la région veut réellement l'embaucher pour toutes ses qualités, la première qu'il a mise en avant étant ses qualités humaines. Il a déposé à la préfecture de Pau vendredi dernier un dossier où il confirme cette intention.

RESF64 demande à chaque citoyen de protester contre l'enfermement des enfants, acte indigne de la République Française, alors que les cérémonies de commémoration de la rafle du Vel d'Hiv ont lieu aujourd'hui et que l'honneur des Justes y a été rappelé.

Contacts :

Téléphone de la préfecture Pyrénées Atlantiques: 05 59 98 24 24Fax secrétariat du préfet : 05 59 98 26 44, du bureau des étrangers : 05 59 98 26 42 / pierre.larroque-laborde@pyrenees-atlantiques.pref.gouv.frSecrétaire général 05 59 98 24 99 Adresse électronique du préfet : philippe.rey@pyrenees-atlantiques.pref.gouv.fr



4) Senchu, tout juste 18 ans, peut être expulsé de façon imminente vers la Chine.

Pour qu'il soit toujours là à la rentrée pour accompagner sa petite soeur à l'école : demandons sa libération au Préfet du Val d'Oise.



A l'école maternelle de la rue de Patay (Paris 13e), parents, enseignants, personnel connaissent bien Senchu Chen, le grand frère de Christine, 5 ans. C'est lui qui l'accompagne à l'école le matin et vient la chercher le soir, les horaires de travail de leurs parents ne le leur permettant pas.



Le premier juin 2007, avec l'arrivée de Senchu, resté en Chine, la famille Chen était enfin réunie à Paris. M. Chen en France depuis 12 ans et Mme Chen depuis 10 ans avaient réussi à le faire venir, pour qu'il puisse les retrouver et partager leur vie et celle de sa petite soeur Christine née à Paris en 2003.



A son arrivée, Senchu veut apprendre le français, clef indispensable pour réussir son entrée dans notre pays. L'Education nationale refuse sa scolarisation. Déterminé, il s'inscrit alors, pour un apprentissage intensif, à des cours de français organisés par deux associations.



Avec sa petite soeur Christine, ils ont appris à se connaître et il s'occupe beaucoup d'elle. C'est ainsi qu'il a lié une relation d'amitié avec le directeur de l'école de Christine qui est aussi son parrain du réseau éducation sans frontières. Au mois de février, Senchu a eu 18 ans et est à son tour devenu ce que l'on appelle un sans-papiers.



Un peu plus d'un an après son arrivée, le 12 juillet, Senchu est contrôlé dans le train. Il est monté à Chantilly avec sa carte Imagine R valable dans tout le réseau francilien. Il n'a pas réalisé que cette gare est situé 5 kilomètres en dehors de la limite du transport régional d'Ile de France. Au contrôleur qui lui demande de payer 35 € d'amende Senchu tente d'expliquer que son titre est valable. Le contrôleur fait venir les policiers. La machine est lancée, Senchu est arrêté, conduit au commissariat. La Préfecture du Val d'Oise prend à son encontre un arrêté de reconduite à la frontière, il est placé en rétention administrative à Cergy puis au Mesnil-Amelot. La séparation d'avec les siens est très difficile pour lui, le plus jeune du centre de rétention. Tous les recours juridiques sont épuisés. Il a été conduit au consulat de Chine pour la délivrance du laisser passer nécessaire à son expulsion. Seul le préfet du Val d'Oise a maintenant le pouvoir de le faire libérer et d'annuler son expulsion.



Senchu expulsé, combien de vie gâchées ?



La sienne, bien sûr. Fini le bonheur de vivre enfin aux côtés de ses parents qui lui ont tant manqué pendant les années de son enfance. Terminé son rôle de grand frère auprès de Christine. Ruinés ses efforts pour apprendre le français et démarrer une vie nouvelle. Comment se remettre de l'humiliation d'un retour forcé, sous escorte policière, baillonné, ficelé et scotché dans un avion ? Comment survivre, si jeune encore, séparé de ses proches, aussi loin, en République populaire de Chine où les droits de l'homme sont depuis longtemps et aujourd'hui encore très peu respectés ?



Le devenir de Christine ? Comment continuer sa vie de joyeuse petite fille de 5 ans, parfaitement bilingue, après avoir brutalement été arrachée aux soins attentifs de son grand frère ? Comment lui expliquer qu'elle n'aurait pas, comme tous les autres écoliers, le droit de vivre avec son frère et ses parents dans le pays où elle est née et éduquée ? Après la séparation d'avec son frère, elle craindra d'être séparée de son père ou de sa mère. Quelles seront les conséquences d'une telle situation sur son développement ?



La vie brisée de leurs parents.Ils voient éclater la famille enfin réunie par leur persévérance et leur travail, au prix de grands sacrifices consentis pour préparer un meilleur avenir à leurs enfants. Il est aisé de comprendre la peine d'une mère et d'un père dans cette situation.



Senchu est actuellement désespéré par l'imminence de son expulsion. Pour tous ceux qui le connaissent, il est inimaginable qu'il puisse se remettre de l'épreuve d'une expulsion en Chine.



Soyons nombreux à reprendre ce texte en le personnalisant pour demander :

- au Préfet du Val d'Oise l'annulation de son expulsion et sa libération

- au Préfet de Police de Paris de régulariser la famille Chen.



Préfet du Val d'Oise : Paul-Henri TROLLE

fax : 01 30 32 51 85

Email : secretariatdeprefet@val-doise.pref.gouv.fr

Directeur de cabinet : Michel BERNARD

Email : michel.bernard@val-doise.pref.gouv.fr

Directrice des Libertés Publiques et de la Citoyenneté : Martine THORY

Email : martine.thory@val-doise.pref.gouv.fr



Préfet de Paris : Michel GAUDIN

fax : 01 53 71 67 23

Email : prefpol.dpg-etrangers-secretariat@interieur.gouv.fr



Un resf.info très long. Trop long. Quatre affaires d'enfants ou de tout jeunes gens mis en prison simplement parce qu'eux ou leurs parents n'ont pas les bons papiers.

Les adresses et les coordonnées de préfats concernés figurent aprèx chaque texte. Celles du ministre de la chasse à l'Enfant, de la rafle et du drapeau sont ci-dessous. Ne pas hésiter à leur transmettre les félicitations que mérite leur ardeur à maltraiter les familles et les enfants.

Fax ministère de la rafle et du drapeau : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 Standard 01 77 72 61 00

Conseiller du ministre : patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr

Directeur de cabinet : thierry.coudert@iminidco.gouv.fr

Directeur-adjoint : guillaume.larrive@iminidco.gouv.fr

Conseillers techniques : sabrina.belkhiri-fadel@iminidco.gouv.fr et

geoffroy.didier@iminidco.gouv.fr

à Matignon :

http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire

Elysée : http://www.elysee.fr/ecrire/index.html

Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet@elysee.


Contacts

Didier Selves, parrain et ancien directeur d'école de Christine :

Emai : didselves@wanadoo.fr

Tél. 06 26 15 41 56 ou 01 42 05 70 61

Resf Paris 5e-13e

No hay comentarios: